@Norman Bates
« Ne
croyez pas que ces persécutions se limitent à ces deux exemples emblématiques »
Totalement
d’accord là-dessus et c’est pour ça qu’il faut s’opposer à ça, même lorsque ça
touche des gens qu’on n’apprécie pas. Cela dit, j’avoue que le jour ou des
égéries de la gauche culturo-mondaine bienpensante qui ont soutenues toutes ces
persécutions se feront censurer par l’Etat, je vais jubiler, ce serait un
magnifique retour à l’envoyeur. Ce jour-là, ils comprendront peut-être qu’il ne
fallait pas applaudir ce meme Etat lorsqu’il persécutait Soral ou Dieudonné.
Par
contre, ce n’est pas parce que je m’oppose à sa censure que je vais soutenir
Soral ou me montrer solidaire de sa personne. Précisément parce que ce
personnage instrumentalise cette censure pour prendre la posture du grand dissident
et obtenir un soutien politique pour son fantasme de France « brune ».
Soral est l’Emmanuel Goldstein de ce régime, l’épouvantail idéal dont la
fonction est de décrédibiliser les alternatives. Dans le
roman d’Orwell, le régime en place et Goldstein sont deux faces de la même médaille.
Être contre sa censure ? Evidemment, c’est même un devoir selon moi.
Le soutenir et être solidaire ? Non, merci. Je parle pour moi évidemment.
Pour
ce qui est de la dissolution des groupuscules communautaires, mon tropisme libéral
prend le pas et j’aurais tendance à défendre la liberté d’association. Cependant,
je pense qu’en absence de ces lois anti-racistes et mémorielles, elles perdront
leur poids. Il faut quand même se rendre compte que ces associations qui sont
déjà subventionnées par les derniers publics ont le droit de se porter partie
civile en cas de d’infraction à ces lois et reçoivent du pognon quand elles
gagnent leurs procès, c’est hallucinant.