@julien @yoananda2
Les
positions de Heimskringla et de Orwell bien que diamétralement opposées sur le
plan idéologique me semblent tout à fait cohérentes. Mais les vôtres, je ne les
comprends pas. Quelques questions :
-Est-ce que
vous êtes d’accord avec le principe énoncé par Heimskringla sur la haine,
à savoir que c’est un sentiment humain qu’il ne faut pas moraliser et qu’on ne
devrait pas culpabiliser les gens qui ressentent de la haine ?
Option
1 : si la réponse est non, alors pourquoi vous réagissez au post d’Orwell
et pas à celui d’Heimskringla ? Parce qu’ils sont tous les deux d’accord
sur le fait qu’il est normal ressentir de la haine il me semble. Est-ce que
vous réagiriez de la même façon au post d’une personne qui dirait qu’elle a de
la haine pour les gauchistes ou les indigénistes ?
Option
2 : si la réponse est oui, alors où est le problème dans le fait qu’Orwell ressente de la haine pour les catégories qu’il a cité ? Et dans ce cas,
pourquoi serait-il particulièrement tragique de haïr des haineux ? Ce
serait donc moins tragique de haïr des gens qui ne sont pas haineux ?
Pourquoi ?
Je n’arrive
pas à voir de logique derrière vos remarques. Quand je vous lis j’ai
l’impression ( peut être fausse ) que vous réagissez au post d’Orwell
simplement parce qu’il est d’un camp politique diamétralement opposé au votre
mais là, c’est son idéologie qu’il faut contester pas le fait qu’il ressente de
la haine parce que ce serait un double standard gros comme le nez au milieu de
la figure. Tout chose étant égales par ailleurs, soit ressentir de la haine est
mauvais pour tout le monde, soit c’est normal pour tout le monde. Après, on
peut discuter de la légitimité de diriger cette haine vers certaines catégories
de personnes plutôt que d’autres et le justifier mais dans ce cas, ce n’est plus
le principe d’avoir de la haine qui est remis en cause, là ça devient une
question de contenu idéologique et de conception de la société et dans ce cas
de figure personne ne peut se prévaloir de LA Réalité.