« Pour
lutter contre toutes les formes de déviances et dérives de la police nationale,
nous ce qu’on propose, c’est (instaurer) un contrôle citoyen et non un contrôle
interne de l’IGPN parce que lorsque le linge sale est lavé en famille, ce qui
sort blanchi, ce sont ceux qui ont sali le linge ».
C’est un propos
qui me semble frappé du bon sens et qui est en droite ligne de ce que proposent
les citoyens constituants. Dans une république digne de ce nom, la police est
avec l’armée l’institution qui doit être le plus étroitement surveillé par les
citoyens. Parce que si c’est une institution indispensable pour maintenir la
sécurité publique, elle peut aussi s’avérer extrêmement dangereuse particulièrement lorsque son esprit de corps finit
par primer sur tout le reste, y compris sur la cité et ses membres, dans cette circonstance la police n’est plus une institution républicaine mais elle devient une faction. C’est une
question d’équilibre à trouver et le meilleur qu’il soit selon moi c’est le contrôle
citoyen. Par ailleurs, le rapport entre les gouvernants et les gouvernés changerait
drastiquement avec une police sous contrôle citoyen.