Etienne
reste fidèle à lui-même et se dit prêt à débattre avec la Licra pour leur
montrer qu’il n’est pas ce qu’ils prétendent être.
Pour moi, c’est précisément cette
disposition d’esprit qui l’a mené à cette convocation, il devrait juste arrêter
de se justifier face à ces accusations. Lorsqu’on est face à des gens qui sont convaincus
que vous êtes quelque chose, que ce soit un antisémite, un raciste, un fasciste, un islamiste ou je ne sais quoi, il n’y a pas à débattre, il
faut soit les ignorer, soit les tourner en dérision, soit répondre à l’anathème
par l’anathème comme le fait
remarquer l’intervenant à 1h 13 min. On peut répondre une, deux, voire trois fois pour
laisser aux accusateurs le bénéfice du doute mais ça ne sert strictement à rien
d’aller plus loin en expliquant ad vitam aeternam qu’on n’est pas ce qu’ils
disent. Soit ce sont des manipulateurs qui le font pour défendre leur camp ou
leurs idées, soit ce sont des gens qui ressentent ce qu’ils pensent dans leurs
tripes et dans un tel cas l’argumentation rationnelle n’a pas sa place puisque
les accusations se fondent sur des impressions subjectives et des affects.
Là-dessus
je préfère le style de Jacques Vergès qui a envoyé chier un
journaliste qui faisait des insinuations douteuses. Mais bon Etienne est ce
qu’il est et il ne changera pas, il a ses qualités mais aussi ses défauts, c’est
comme ça.
Sinon, j’adore
la réponse qu’il a formulé dans la séquence entre 1 h 28 et 1 h 33 :
en gros, méfiez-vous de moi.