Effectivement, Bernard Lugan qui n’est pas le premier venu écrit :
Soit du 17 au 21 octobre, 7 morts,
dont deux seulement peuvent être imputés aux forces de police. Nous
voilà bien loin des 300 morts avancés par certains… Ces chiffres
prennent toute leur signification si nous nous reportons au début du
mois d’octobre. Ainsi, entre le 1er et le 3 octobre, 24 corps de « N.A »
entrèrent à l’IML, victimes de la guerre inexpiable que le FLN menait
contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de
Messali Hadj. Pour mémoire, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, les
tueurs du FLN assassinèrent en France métropolitaine 6000 Algériens et
en blessèrent 9000.
Pour mémoire encore, le 26 mars 1962,
devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, les forces de l’ordre
ne firent pas preuve de la même retenue que le 17 octobre à Paris quand
elles ouvrirent directement le feu sur une foule de civils français non
armés, faisant entre 70 et 80 morts et 150 blessés. Sur ces victimes,
réelles celles-là, la mémoire sélective a jeté le voile de l’oubli.
Bernard Lugan
18/10/2011
Quand à l’"article" il utilise un peu trop le mot "massacre" (11 fois) pour être honnête. On dirai une propagande pour sauver les miches du CCIF...