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Commentaire de berry

sur Élections étasuniennes | Trump : de grands évènements vont arriver ; Powell fait appel en Georgie


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berry 10 décembre 2020 09:43

Jesse Morgan, un chauffeur de camion d’une entreprise travaillant comme sous-traitant pour la poste américaine, a témoigné lors d’une conférence de presse. On lui a demandé de transporter entre 144 000 et 288 000 bulletins de vote de l’état de New York vers celui de la Pennsylvanie, ce qui est illégal :

« Je conduis un semi-remorque pour le service postal américain, pour une entreprise sous-traitante. Le circuit que je fais va de Lancaster, en Pennsylvanie, à Bethpage, dans l’État de New York, puis à Harrisburg, en Pennsylvanie, puis retour à Lancaster », a-t-il expliqué.

« Le 21 octobre, lorsque je suis arrivé pour partir pour ma destination habituelle de Bethpage, un responsable des expéditions de Lancaster m’a dit à 3 reprises que des bulletins de vote allaient être chargés dans ma remorque. »

Jesse Morgan se souvient avoir chargé dans sa remorque 24 boîtes Gaylord remplies de bulletins de vote, empilées les unes sur les autres, à Bethpage (État de New York). Il a vu que « les enveloppes portaient des adresses de retour manuscrites ». « Sur le moment, je n’y ai pas fait spécialement attention », a-t-il ajouté.

(Une boîte Gaylord est une boîte en carton ondulé de grande taille – environ un mètre de côté – qui permet l’expédition de produits en vrac dans un conteneur unique.)

Lorsqu’il est arrivé à Harrisburg (Pennsylvanie), Jesse Morgan n’a pas été autorisé à décharger le courrier qu’il transportait. « J’ai été obligé d’attendre environ 6 heures, de 9h15 à près de 15 heures », se souvient-il. « Tout cela était bizarre ». Après avoir attendu 6 heures, il a demandé à voir le responsable local des expéditions. « On m’a dit d’attendre le superviseur des transports », alors qu’il n’avait jamais eu de contact avec un responsable d’un si haut niveau. « C’est un type de haut niveau, c’est le genre de gars qui parlerait à mon patron, pas à moi ».

« Le superviseur des transports m’a dit d’aller à Lancaster directement, sans décharger ma cargaison à Harrisburg », a déclaré Morgan. « Je savais pourtant que les bulletins de vote devaient être déchargés à Harrisburg ».

Il a alors demandé au superviseur son bordereau d’arrivée (qui prouve qu’il est bien arrivé à Harrisburg avec son chargement) et un bordereau de retard pour prouver (à sa direction) qu’il avait été retardé. Le superviseur a refusé de les lui remettre.

« Je me suis ensuite rendu à Lancaster, j’ai décroché ma remorque (toujours pleine) et je l’ai laissée à sa place normale, dans le dépôt d’USPS, puis j’ai conduit mon camion là où je le garais toujours », se souvient-il.

« Le lendemain, c’est devenu encore plus étrange : quand je suis arrivé à Lancaster, ma remorque avait disparu. »

« Depuis que j’ai commencé à conduire sur cette route de Bethpage, j’avais toujours eu cette remorque, immatriculée 10-R-1440 », a déclaré Morgan.

« Ce qui s’est passé le 21 octobre était une série d’événements inhabituels qui ne peuvent être une coïncidence », a insisté le chauffeur du camion. « Je sais que j’ai vu des milliers et des milliers d’enveloppes de bulletins de vote portant des adresses de retour, chargées dans mon camion dans l’État de New York et envoyées en Pennsylvanie. »

Morgan a ajouté que les employés du service postal ont fait preuve de « comportements étranges qui s’écartaient grossièrement de la procédure et du comportement normal » ce jour-là.

« Au fur et à mesure que les choses devenaient plus bizarres, je me suis mis à réfléchir et je me suis demandé pourquoi je conduisais des bulletins de vote remplis, de l’État de New York jusqu’en Pennsylvanie. Je ne savais pas pourquoi, alors j’ai décidé de prendre la parole et de témoigner publiquement », a conclu Jesse Morgan.


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