Les débats de ce fil de discussion partent en couille parce qu’ils ne prennent pas pour base l’évidence énoncée à la première phrase du premier commentaire de Conférençovore :

"(On a fait) venir des millions de gens d’une culture radicalement différente et même totalement opposée à la nôtre sans exiger qu’ils s’adaptent."

Si on ne part pas de là, si on nie que c’est exactement là que se situe l’erreur fondamentale, on n’avancera pas d’un millimètre, puisqu’on ne s’appuiera pas sur la réalité.

Cela me fait penser aux familles qui ont adopté un ourson qu’ils ont pris pour un chiot (le cas s’est produit) et qui se demandent comment gérer le fait que le "chien" grossit énormément et qu’il devient agressif et incontrôlable. Tant qu’ils n’ont pas compris que c’est un ours et non un chien, ils ne pourront jamais sortir de leur problème. Parfois il faut attendre un ou plusieurs accidents graves pour les parents de ces familles commencent à comprendre qu’ils vivent dans la conséquence d’une erreur qui date de plusieurs années. Mais cela ne sert à rien de faire venir un psychologue pour chien, de faire des stages de dressage pour chien, de lire un livre sur les chiens difficiles, etc. Puisque ce n’est pas un chien et que rien, jamais, ne le fera devenir un chien.

Il faut commencer par faire marche arrière mentalement pour comprendre l’erreur commise.

Puis il faut se désengager du processus idéologique dans laquelle cette erreur nous a enfermés pendant des années.

Et à partir de là, des solutions apparaissent, parfois difficiles mais ancrées dans la réalité.

Enfin, il faut agir.