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Commentaire de Étirév

sur Stéphane Blet nous parle Piano et Franc-Maçonnerie


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Étirév 13 février 2021 16:36

Au verset 5 du second livre de Samuel, il est dit : « Il n’en était pas ainsi de ma maison ; mais Elle m’a établi dans une alliance éternelle, bien ordonnée, et ferme en toutes choses. Elle est toute ma délivrance et tout mon plaisir, et ne fera t-elle pas fleurir ma maison ? »
Cette « alliance éternelle et bien ordonnée » dont parle le verset 5 est la base de la fondation d’une immense fraternité secrète qui a été éternelle en effet, puisqu’elle est devenue la Franc-Maçonnerie.
La Franc-Maçonnerie est d’origine hébraïque, tous les mots de passe sont des vocables hébreux, ses légendes sont tirées de l’histoire du peuple d’Israël.
Les luttes soutenues par la Reine Daud (devenue, par altération des textes, le roi « David ») avaient fait comprendre à cette grande femme que la puissance féminine, qui s’affaiblissait, ne reprendrait ses forces que dans une organisation nouvelle, mais secrète, qui permettrait aux défenseurs de l’ancien régime gynécocratique de se réunir, de s’instruire, de se concerter pour l’action contre l’envahissement du pouvoir masculin qui s’imposait par la force.
Elle comprit que les femmes ne pouvaient plus lutter ouvertement et qu’il leur fallait désormais trouver un moyen de se réunir pour s’entendre et continuer à enseigner l’antique vérité, sans être inquiétées par leurs ennemis.
On retrouve partout cette préoccupation des femmes antiques qui leur fait chercher « la sécurité », ce qui prouve bien que les hommes les persécutaient, qu’ils empêchaient leurs réunions, par ruse ou par violence, en même temps qu’ils les livraient à la raillerie et à la calomnie des « impies », c’est-à-dire des envieux, des hommes pervers (on voit que les temps ont guère changé).
C’est alors que nous voyons naître l’institution d’une grande Société secrète, et jeter les fondements d’un Temple, sanctuaire respecté où les femmes et leurs alliés s’entourent de grandes précautions, pour empêcher l’introduction parmi elles de ceux qui pouvaient les trahir.
La reine Daud ne fut pas seule à fonder l’Institution secrète qui devait se propager jusqu’à nous à travers la Franc-Maçonnerie. Elle eut deux collaboratrices : deux Reines-Mages (ou Magiciennes) qui, avec elle, formèrent le Triptyque sacré que les trois points de l’Ordre ont représenté depuis. L’une est Balkis, Reine d’Ethiopie (appelée la Reine de Saba), l’autre est une Reine de Tyr, que l’on a cachée derrière le nom d’Hiram 1er.
Cependant, Joseph de Maistre, dans « Mémoire au duc de Brunswick » (1782), dit ceci : « Tout annonce que la Franc-Maçonnerie vulgaire (moderne) est une branche détachée et peut-être corrompue d’une tige ancienne et respectable ». « C’est bien ainsi qu’il faut envisager la question, précise René Guénon : on a trop souvent le tort de ne penser qu’à la Maçonnerie moderne, sans réfléchir que celle-ci est simplement le produit d’une déviation. Les premiers responsables de cette déviation, à ce qu’il semble, ce sont les pasteurs protestants, Anderson et Desaguliers, qui rédigèrent les Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre, publiées en 1723, et qui firent disparaître tous les anciens documents sur lesquels ils purent mettre la main, pour qu’on ne s’aperçût pas des innovations qu’ils introduisaient, et aussi parce que ces documents contenaient des formules qu’ils estimaient fort gênante. Ce travail de déformation, les protestants l’avaient préparé en mettant à profit les quinze années qui s’écoulèrent entre la mort de Christophe Wren, dernier Grand-Maître de la Maçonnerie ancienne (1702), et la fondation de la nouvelle Grande Loge d’Angleterre (1717). Cependant, ils laissèrent subsister le symbolisme, sans se douter que celui-ci, pour quiconque le comprenait, témoignait contre eux aussi éloquemment que les textes écrits, qu’ils n’étaient d’ailleurs pas parvenus à détruire tous. Voilà, très brièvement résumé, ce que devraient savoir tous ceux qui veulent combattre efficacement les tendances de la Maçonnerie actuelle, bien qu’il y a eu ultérieurement une autre déviation dans les pays latins, celle-ci dans un sens antireligieux, mais c’est sur la « protestantisation » de la Maçonnerie anglo-saxonne qu’il convient d’insister en premier lieu. »
Et Robert Ambelain ajoute : « Ce nouveau rite allait lancer la FM sur une nouvelle voie... qui tendrait à saper certaines valeurs qui font la dignité de l’homme, par l’athéisme, le matérialisme, le laxisme menant à l’amoralisme désagrégateur. » (La Franc-Maçonnerie oubliée)
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