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Commentaire de sls0

sur Comprendre l'idéologie bourgeoise : McFly et Carlito VS Bégaudeau


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sls0 sls0 28 février 2021 15:17

@mmbbb
L’école, les études pour moi ce sont les années 60-70.
Vu l’état de l’éducation en France, on passait la frontière à 1km et on allait en Belgique, je ne regrette surtout pas. L’éducation nationale je la voyait que par rapport au décalage de savoir. Plus pragmatique en Belgique, si tu voulais être ingénieur tu suivais une filière technique qui était d’un bon niveau. En france c’était plus théorique sans avoir le niveau belge.
Je n’ai pas connu le système défaillant français.

La gauche je l’ai vu disparaitre en 83, quand est venu la mode du libéralisme, le mot prolétaire a disparue donc les prolétaires ont disparu des esprits mais pas dans les faits.
Le libéralime de gauche à part quelques détails d’apparence c’est comme le libéralisme de droite.
Le prolétaire ayant disparu des mots et des esprit on a pu employer d’autres mots à la mode venant du marketing, du management, des mots à la mode, ceux que l’on doit employer pour exister.
Dans les années 80 on m’aurait posé la question du futur de la classe moyenne, je lui aurais répondu dans 50 ans il y en aura presque plus en me basant sur le rapport Meadows. Pour arriver à cette disparition il vaut mieux que le savoir s’étiole parmi la population, que l’éducation se casse la gueule va dans le bon sens il me semble.

Le rapport Meadows c’est un raisonnement d’ingénieur qui prend en compte les ressources.
Officiellement on écoute le point de vue des économistes pour qui les ressources ne compte pas ou du moins sont interchangeables comme un bien marchand peut être échangeable.

Voilà le discours officiel est que les marchés financiers résoudront le problème.
N’empêche qu’officieusement si on regarde les ressources, c’est vrai que la classe moyenne n’aura plus lieu d’être. Elle a été créé pour qu’il y ait des sachants supplémentaires pour transformer un surplus de ressources pour augmenter les bénéfices.
Avec moins de ressources, moins de transformations, moins de sachants nécessaires.

Pendant les trente glorieuses, il manquait des sachants, le savoir était une production interne, j’en ai connu des patrons sortis de formation interne style école de chauffe dans le nord, ça sortait de l’équivalent de l’école des mines.
Dans les années 70 ça commencé à s’équilibrer, j’ai connu la PO ou promotion ouvrière, on sortait de là ingénieur, il fallait un bon bagage et il fallait s’accrocher mais c’était possible.
Les années 80 les sachants deviennent exédentaires par rapport à la demande. Chômage, caissière avec le bac, secrétaire trilingue dont la langue sert à coller les timbres.
Une évolution du rapport savoir/emploi sur 50 ans. Pendant une période de croissance due a un excès de ressources.

Pour les 50 ans suivants avec une baisse de ressources donc une décroissance, je laisse le scénario à l’imagination de chacun. Dans mon scénario l’éducation correcte n’a plus lieu d’être. Pas la peine d’engueuler l’élève qui se distrait en cours en se créant un monde sur son smartphone, c’est son futur se distraire pour ne pas voir.


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