« Et si Freud s’était trompé ? En faisant du meurtre du Père, dans son essai Totem et tabou, l’acte fondateur des civilisations, n’est-il pas passé à côté d’un fait majeur ? »
Sigmund Freud en essayant de comprendre les névroses de l’homme civilisé, par le meurtre du Père, en l’occurrence Moïse, figure du père totémique, s’est trompé de victime ; dans l’inconscient collectif, c’est le souvenir du meurtre de la Mère, qui devrait plutôt culpabiliser l’homme. Le meurtre de la Mère, une dette que nous payons depuis la fin du néolithique. (Philippe Annaba)
La femme... Pauvre créature, née pour aimer et toujours empêchée de remplir cette fonction sainte ! Vouée par ce monde corrompu, aveugle, à une existence tourmentée, cherchant toujours ce bonheur promis et légitime, et n’y arrivant jamais. Etrangère, comme égarée, dans un monde indigne d’elle, qui a commencé par la méconnaître ou par en abuser, et qui ne cherche plus de satisfactions, aujourd’hui, que dans la licence dégradante, le luxe ridicule, l’ambition absurde ou la domination féroce.
Que tout cela est loin des joies pures que la jeune fille rêve encore, dans son ignorance de la corruption qui l’entoure !
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