@Gaspard Delanuit
Il n’y a pas de différence de fond entre vote quantique et vote bayésien. Dans les deux cas il s’agit de votes à points. Tout dépend du paramétrage — nombre de points total — et de ce que veux exprimer le votant.
La différence est au niveau de la forme. En effet, si je veux voter à 0,5 % pour une possibilité, avec la méthode exposée dans la vidéo il me faudrait deux cent bulletins de vote ! D’un point de vue pratique ou même écologique ce n’est pas envisageable.
Mais c’est là que la machine peut intervenir pour aider l’être humain. On peut imaginer un "carrousel bayésien", que je vais m’empresser d’inventer, et qui permettra de déposer autant d’enveloppes qu’il y a de possibilités réelles.
Le carrousel, paramétrable au moyen d’un ordiphone muni d’une connexion Bluetooth, permettra d’affecter à chaque enveloppe un pourcentage de sortie. Puisque le client est roi on satisfera tous ses extravagances, y compris celui d’affecter un pourcentage dont la valeur pourra être le résultat d’un calcul complexe faisant intervenir Pi ou même le nombre d’or !
Une fois la machine alimentée en bulletins et paramétrée, un moteur fera tourner le carrousel d’un angle désignant l’enveloppe du vote effectif. Quelque artefact — opacité des compartiments, musique pour couvrir le bruit du moteur, etc — permettra de ne pas savoir de quelle enveloppe de départ il s’agit.
Bref, anecdotiquement, le vote quantique va révolutionner la manière de voter en France puis dans le monde. Mais plus sérieusement, le carrousel bayésien va me permettre d’évoluer du statut de simple informaticien à celui d’inventeur.