Le maitre disait à son disciple : parles.
Le disciple reproduisait des phrases de sages connus et son maitre lui répondait : parles.
Un jour le disciple s’est cogné et a dit ouille. Son maitre l’a félicité en disant : enfin, une parole qui vienne de toi, tu es sur le bon chemin.
L’outil le plus judicieux et le non attachement (wou nien en chinois du VIIème siècle) ça implique qu’il ne faut pas s’attacher au discours du maitre non plus, il faut le vivre. Boudha disait : il ne faut croire qu’en ce que l’on à expérimenter, je montre une direction c’est tout, c’est à toi de faire le chemin.
Si quelqu’un à faim ou a envie de chier, ce n’est pas le fait que le maitre ait mangé ou chié que ça va résoudre le problème.
Il y a des centaines de sûtras, faut il tous les lire ?
Ils disent tous la même chose. Houé Neng considéré comme un des plus grand patriarche chan n’en a entendu qu’un seul pour comprendre. (Le soutra du diamant)
Il y a la montagne d’où on voit tout.
Dans la vallée il y a pleins de personnes qui discutent de la meilleure voie pour arriver au sommet.
Il y en a qui tentent l’escalade.
Il y en a qui sont arrivé au sommet, ils n’ont plus à parler de la meilleur voie car ils sont arrivé au sommet par différentes voies.
En redescendant dans la vallée le seul conseil qu’ils peuvent donner c’est de monter pour voir.