@yoananda2
Pour moi le catholicisme EST la force obscure ; C’est un obscurantisme, qui ne vaut pas mieux que les autres.
Les enfants
qui rejettent leurs parents dans l’adolescence sont parfois très violents.
Ainsi les enfants d’une civilisation catholique qui rejettent avec violence cette
religion. Comportement d’adolescent qui peut avoir des conséquences tragiques s’il
perdure à l’âge adulte (je ne suis pas baptisé catholique).
L’absence d’un
socle religieux solide m’amène à la réflexion suivante pour l’élection de 2022.
Les
ZAVANTAGESZAKIS gouvernent aujourd’hui la France, faute d’autre chose.
Ce sont eux
qui expliquent que les présidents qui ne font rien, qui ne touchent à rien et
surtout pas à ces fameux ZA sont réélus. Chirac en est le prototype.
Macron, qui
n’a rien fait en 5 ans, risque ainsi d’être réélu.
Mais alors
pourquoi Hollande, qui n’a rien fait non plus (sauf la guerre au Mali, mais on
s’en fiche), n’a pas pu se représenter, le risque d’être balayé étant trop
évident ?
En vertu d’une
deuxième loi, celle du dégagisme. Les
Français veulent que rien ne bouge, mais sont conscients que ça ne peut pas
durer éternellement. Alors ils virent le président sortant pour se donner l’illusion
du changement.
En 2022 Macron
sera pris en étau entre ces deux lois contradictoire : l’immobilisme et le
dégagisme, et personne ne sait dire aujourd’hui laquelle de ces règles l’emportera.
En 2017 le dégagisme a écrasé l’immobilisme. 2022 ? Suspense.
Dans la
période actuelle, les Français donnent l’impression d’adhérer aux idées « hors
mainstream », donc dégagisme, tout en votant plutôt immobilisme. Etrange
paradoxe, qui traduit une frustration.
Les
fonctionnaires sont les rois des ZA, obtenus par les manifestations massives de
leurs syndicats, et par la lâcheté des gouvernements. Ces ZA, notamment celles concernant
les retraites, bloquent le pays.
Les salariés
du privé sont les cocus du système, ils n’ont pas avec eux ces syndicats de
fonctionnaires. Mais ils ont d’autres avantages. Par exemple la mobilité
permettant d’exercer l’activité qui les intéresse vraiment, des métiers parfois intéressants, la
possibilité de s’expatrier, une ambiance de travail plus aérée, moins
figée/ankylosée comparée à la fonction publique où rien ne bouge, et aussi des
salaires plus élevés mais uniquement en haut de l’échelle, pas en bas où les fonctionnaires
les ont rattrapés et maintenant dépassés.
Les
professeurs, pas bêtes par définition, ont remarqué que le top niveau social en termes de revenus est
quand même dans le privé. Alors ils bourrent les grandes écoles de leurs
enfants chauffés à blanc pour réussir les concours et pour prendre ensuite les
rennes du monde économique. Pour les autres enfants, bizarrement, l’ascenseur
social est complètement bloqué et les inégalités augmentent. Pour les enfants de
profs, c’est le contraire … Cherchez l’erreur, comme on dit.
Ce coup de
projecteur sur le monde de l’éducnat. n’est pas gratuit : c’est là que se
joue l’avenir du pays, et le paysage qu’on entrevoit n’est pas triste ...
Intérêts personnels, lâchetés (pas de vague), démissions … résultent de la
perte de la foi à la fois chrétienne, et de la foi dans la République héritière de la
chrétienté. La laïcité, sans un socle culturel religieux, national et politique
solide, c’est du vent. D’où mon commentaire initial concernant le rejet du
catholicisme.
Tout ça ne
dit pas ce qui va l’emporter en 2022 : immobilisme ou dégagisme ?
Macron ou Zemmour (ou une autre) ? Je parie plutôt sur l’immobilisme cette
fois mais en fait, j n’en sais rien car je ne sais pas mesurer la colère dans
le pays (les sondeurs, sauf peut-être ceux du ministère de l’intérieur, ne
mesurent pas la colère dans le pays, et pour cause).