Zemmour, chez
Ruquier, cinq années durant, a tout dit... tout ! de ce qu’il pensait et de ce
qu’il était... face au politique et face à ceux qui sont venus
vendre qui un film, un spectacle, un livre, un CD ou bien dénoncer un fait, une
injustice ; sa détestation couvre près de 70% de ce qui "fait"
la France aujourd’hui (soit les 30% qui représentent Zemmour+MLP dans les
sondages : merci le service public !) ; et si l’on raisonne en termes
d’électorat, cette détestation a pour cibles : l’extrême gauche, la gauche de
Mélenchon, le PS, les centristes, la droite molle, les écolos ; dans le domaine
sociétal et artistique : le féminisme, l’anti-racisme, les artistes du
Rap et leur public ; en termes ethniques : les Arabes, les Africains,
les Musulmans et tous ceux qui les soutiennent dans leur lutte émancipatrice.
Cinq années
durant, chaque samedi soir, Zemmour vomira sa haine de et sur tous
ceux qui ne lui ressemblent pas, soit 70% de notre France
d’aujourd’hui.
Si l’on doit « débattre »
avec ce Zemmour-là, tout en gardant à l’esprit qu’il n’y en aura pas d’autre,
ce ne peut être que dans un seul but, un seul : rappeler que tout porteur d’une
parole raciste doit être considéré en rupture avec notre République et qu’il ne
saurait prétendre à aucune légitimité et respectabilité quelles qu’elles
soient.
Il faut sans relâche exposer au
grand jour l’illégitimité et l’ir-respectabilité de cet individu ; exposer les
motivations réelles de cette petite frappe de la politique.