@Samson
Merci de me
corriger : les négos se passent à Istanbul et non à Ankara. D’ailleurs il
y a de quoi être dépité de voir Erdogan les organiser, ça indique à quel point
le niveau diplomatique des pays européens est devenu lamentable.
La
prolongation et le pourrissement de la guerre ne peut jouer que contre Poutine :
il n’a pas des munitions à volonté, ni les alliances durables en tant qu’agresseur, et le soutient populaire russe ne pourra que se dégrader (même
si c’est une guerre pour préserver la sécurité de son pays, on a compris).
L’armée et
les milices ukrainiennes prennent les civils en otage et Poutine veut éviter au
maximum les dégâts civils ? Ok, mais cela ne résout pas ses problèmes.
La voie
diplomatique est une autre aventure qui s’ouvre, avec des premières garanties
de part et d’autres entre Zelenski et Poutine. C’est un cadre, on ne sait pas
encore les résultats il y aura certainement des ratés durant cette période.
Mais c’est déjà la démonstration que Poutine ne fait pas la guerre « parce que
c’est un tyran » ou « parce qu’il est méchant ».
Et la question de l’intégrité du
territoire Russe est enfin soulevée et reconnue devant la machine de guerre
otanique, diplomatiquement et géopolitiquement. Ce qui était nié jusque là.
Et puis cela retire le dard planté dans la planète d’une guerre nucléaire possible,
ce qui est un bien pour tous.
S’il arrive
à gagner les négociations, Poutine démontrera, avec sa fermeté, aussi son
intelligence et sa sagesse, ce qui renforcera encore sa crédibilité aux yeux du
monde.
Préparons-nous à serrer les ceintures, nos régimes alimentaires et nos trains de vie vont être soumis à très considérable diète !
Ben, ouais... Mais si on est dirigés par des abrutis complets qui ne savent plus réfléchir, vous n’y pouvez rien, et moi non plus.