@Conférençovore
1/
Je laisse,
je reprends au 2
2/ Pour passer à 70% dès le second tour, c’est simple…
Non, au 1er tour, à chaque fois, c’est
là-dessus que j’insistais. Seules les vraies dictatures bien dures peuvent
faire réélire un dirigeant qui est rejeté par son peuple dès le 1er
tour. La Russie n’en est quand même pas là. Donc, oui, il y a des urnes qui
sont remplies en loucedé, j’ai même vu une vidéo là-dessus, et sans doute d’autres
tricheries, mais ce n’est quand même pas suffisant pour expliquer de tels
résultats électoraux.
Il est évident que les Russes ne veulent pas
revenir au communisme vu le passif
Pourtant, c’est le 1er parti d’opposition, avec des scores qui vont
de 11,78% à 17,72% ; ça représente un état d’opinion qui existe dans le
pays. 70 ans d’histoire, ça ne part pas comme ça, il reste de la nostalgie (en
bien ou mal) : Youri Gagarine, la gratuité des prestations communes, un
sentiment d’une histoire collective... Les référentiels historiques des pays d’Europe
ne sont pas les mêmes selon qu’ils se trouvent à l’Ouest ou l’Est de Yalta :
on y trouve de part et d’autre des gens qui chérissent ou rejette le communisme,
mais pas avec les mêmes raisons.
Les partis
libéraux intéressent en partie les grandes villes de l’Ouest, (Moscou, St Pétersbourg),
comme les bobos chez nous (préférences des mœurs libérales à celles
traditionnelles), mais pas au-delà. Le libéralisme, chez les Russes, c’est surtout
la crainte, voire la terreur du retour à l’époque d’Elstine. Et c’est, à mon
avis, ce que vous ne percevez pas.
Pour le
reste, j’ai des points de désaccords, mais pas avec tout, ni frontalement. Cela
nécessiterait pour moi de nouveaux développements, qui n’ont pas d’importance
sur ce fil.