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Commentaire de Étirév

sur Dr. Louis Fouché & Jean-Dominique Michel : La médecine est-elle malade ?


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Étirév 13 avril 2022 09:38

Dans l’Egypte ancienne, dans les temples des Hermès se trouvaient des médecins qui mêlaient aux médicaments des prières, des sacrifices, des exorcismes. Comme les autres prêtres, les médecins vivaient de l’impôt sur les laïques et des sommes qu’ils savaient faire affluer au trésor. Les pratiques médicales valaient au temple de riches présents, et on assurait que les guérisons dépendaient de l’offrande beaucoup plus que du remède.
Clément d’Alexandrie a consacré à la chirurgie un des six livres qu’il a intitulés les « Hermétiques » des médecins. Ces livres les montrent comme des charlatans.
On constate que cela n’a guère évolué depuis.
Au Moyen Age, lorsque les rois ou les grands personnages s’adressaient aux médecins libres, ils faisaient contrôler l’avis des uns par les autres et, au lieu d’un médecin, en prenaient un nombre plus ou moins grand, pensant sans doute que l’ignorance multipliée devient la science.
Rappelons que dans le règne primitif, toutes les grandes dignités de l’Etat, les fonctions de juge, de médecin, étaient exclusivement réservées à la caste sacerdotale, c’est-à-dire aux femmes. Les hommes ne pouvaient pas y prétendre, ils étaient soumis au pouvoir des femmes appelées « des sages » (Soffet), qui leur faisaient faire un service régulier, un travail dont l’organisation avait été savamment établie.
Dès que l’homme usurpa les fonctions médicales de la femme, il se créa, pour justifier cette usurpation, un passé médical, comme les prêtres s’étaient créé un passé religieux ; les médecins se sont inventés des ancêtres, tel Esculape, dont le nom est une parodie des Asclépiades, nom des femmes-médecins en Grèce ; puis Hippocrate, sur lequel on n’a jamais rien pu savoir. Et enfin on a donné à Galien la paternité de tous les LIVRES de médecine écrits par des femmes avant son époque.


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