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Commentaire de Vulpes vulpes

sur Le Scandale du Rivotril


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Vulpes vulpes Vulpes vulpes 27 mai 2022 10:52

@MYTH©bubu et les 4 doses ! [1/2]

 

MYTH©bubu : un peu de lecture si un jour vous comptez reprendre vos esprits :

https://sfgg.org/espace-presse/communiques-de-presse/la-sfgg-reagit-au-decret-du-28-mars-non-prescrire-du-rivotril-ne-revient-pas-a-euthanasier-les-patients-ages-communique-de-presse/

« Il est bien entendu hors de question de faire de la sédation sur des patients qui nécessiteraient une hospitalisation, ou en dehors d’une évaluation clinique rigoureuse avec une décision autant que possible partagée ». « Administrer du Rivotril à un patient ne veut pas dire arrêter les soins. Il s’agit, au contraire, lorsque la situation se dégrade et dans certaines circonstances d’un accompagnement pour soulager sa souffrance en le plaçant dans une sédation lorsque la détresse respiratoire devient insupportable, mais il ne s’agit certainement pas, encore une fois d’un médicament destiné à pratiquer une euthanasie. L’asphyxie en fin de vie est inacceptable ».

 

MYTH©bubu : encore un lien qui explique les mêmes choses, mais c’est surement des nuls : https://www.parlons-fin-de-vie.fr/polemique-sur-lutilisation-du-rivotril-verification-et-explication/

Les formes graves de la Covid-19 entraînent des détresses respiratoires. Lorsque cela arrive, on peut proposer des sédations pour endormir plus ou moins profondément la personne afin qu’elle ne souffre pas. 

Pour faire face au risque de pénurie du midazolam dans le contexte épidémique actuel, un accès facilité au Clonazépam (Rivotril®) sous forme injectable a été proposé. Cette dispensation exceptionnelle et transitoire [FAUX] a fait l’objet de 2 arrêtés.

Le rivotril, comme les benzodiazépines plus généralement, servent à endormir le patient pour qu’il ne souffre pas et non à provoquer son décès [FAUX]. Le patient décède du fait de la détresse respiratoire, et non à cause de l’administration de rivotril.

La limitation d’accès en réanimation a fait l’objet de nombreux débats dès la première vague de Covid-19. Pourtant, c’est un sujet qui préexiste à l’épidémie. Les soignants en EHPAD s’interrogeaient déjà – hors contexte Covid-19 – sur le rapport bénéfice/risque de transférer des personnes âgées en réanimation et à l’hôpital de manière plus globale. En effet, les personnes âgées en EHPAD présentent le plus souvent de multiples pathologies responsables d’une perte d’autonomie. L’interrogation est toujours : « un passage en réanimation ou en service hospitalier va-t-il apporter un bénéfice sur le long terme ou a-t-il plus de risque de dégrader sa qualité de vie ? ».

Dans les formes graves de la Covid-19, il s’agit en plus d’une réanimation extrêmement lourde : le questionnement est donc d’autant plus pertinent. S’interroger sur l’accès, ce n’est pas refuser a priori cet accès.

Faciliter l’accès au rivotril n’est pas synonyme de perte de chance pour les personnes âgées, bien au contraire. Il s’agit de leur assurer le droit à une prise en charge palliative, c’est-à-dire à une fin de vie apaisée et sans souffrance. Dans la prescription de ce produit, comme pour le midazolam, l’intention n’est jamais de provoquer ou d’accélérer le décès.


 
 
« On est en phase de pharmacovigilance et ce n’est pas un essai clinique. La sécurité et l’efficacité sont clairement démontrés. »

Auteur anonyme, le 26 avril 2021

 

Heil Μπουρλά !


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