@MYTH©bubu et les 4 doses ! [1/2]
MYTH©bubu : un peu de
lecture si un jour vous comptez reprendre vos esprits :
https://sfgg.org/espace-presse/communiques-de-presse/la-sfgg-reagit-au-decret-du-28-mars-non-prescrire-du-rivotril-ne-revient-pas-a-euthanasier-les-patients-ages-communique-de-presse/
« Il est bien entendu hors de question de
faire de la sédation sur des patients qui nécessiteraient une
hospitalisation, ou en dehors d’une évaluation clinique rigoureuse
avec une décision autant que possible partagée ». « Administrer du
Rivotril à un patient ne veut pas dire arrêter les soins. Il s’agit, au
contraire, lorsque la situation se dégrade et dans certaines circonstances d’un
accompagnement pour soulager sa souffrance en le plaçant dans une sédation
lorsque la détresse respiratoire devient insupportable, mais il ne s’agit
certainement pas, encore une fois d’un médicament destiné à pratiquer une
euthanasie. L’asphyxie en fin de vie est inacceptable ».
MYTH©bubu : encore un lien
qui explique les mêmes choses, mais c’est surement des nuls : https://www.parlons-fin-de-vie.fr/polemique-sur-lutilisation-du-rivotril-verification-et-explication/
Les formes graves de la Covid-19 entraînent des
détresses respiratoires. Lorsque cela arrive, on peut proposer des sédations
pour endormir plus ou moins profondément la personne afin qu’elle ne souffre
pas.
Pour faire face au risque de pénurie du midazolam
dans le contexte épidémique actuel, un accès facilité au Clonazépam (Rivotril®)
sous forme injectable a été proposé. Cette dispensation exceptionnelle
et transitoire [FAUX] a fait l’objet de 2 arrêtés.
Le rivotril, comme les benzodiazépines plus
généralement, servent à endormir le patient pour qu’il ne souffre pas et non à
provoquer son décès [FAUX]. Le patient décède du fait de la détresse
respiratoire, et non à cause de l’administration de rivotril.
La
limitation d’accès en réanimation a fait l’objet de nombreux
débats dès la première vague de Covid-19. Pourtant, c’est un sujet qui
préexiste à l’épidémie. Les soignants en EHPAD s’interrogeaient déjà – hors
contexte Covid-19 – sur le rapport bénéfice/risque de transférer des
personnes âgées en réanimation et à l’hôpital de manière plus globale. En
effet, les personnes âgées en EHPAD présentent le plus souvent de multiples
pathologies responsables d’une perte d’autonomie. L’interrogation est
toujours : « un passage en réanimation ou en service hospitalier
va-t-il apporter un bénéfice sur le long terme ou a-t-il plus de risque de
dégrader sa qualité de vie ? ».
Dans les formes graves de la Covid-19, il s’agit en
plus d’une réanimation extrêmement lourde : le questionnement est donc
d’autant plus pertinent. S’interroger sur l’accès, ce n’est pas refuser a
priori cet accès.
Faciliter l’accès au rivotril n’est pas synonyme
de perte de chance pour les personnes âgées, bien au contraire.
Il s’agit de leur assurer le droit à une prise en charge palliative,
c’est-à-dire à une fin de vie apaisée et sans souffrance. Dans la
prescription de ce produit, comme pour le midazolam, l’intention
n’est jamais de provoquer ou d’accélérer le décès.
« On
est en phase de pharmacovigilance et ce n’est pas un essai clinique. La
sécurité et l’efficacité sont clairement démontrés. »
Auteur anonyme, le 26 avril
2021
Heil Μπουρλά !