L’analyse
transactionnelle, d’Eric Berne est un bon ouvrage, avec des outils faciles à
comprendre qui peuvent être puissants pour remédier des blocages à son
existence. Sa lecture met à jour différents types d’images mentales que l’on
porte en soi, et avance aussi différents procédés pour développer
l’intelligence relationnelle.
Par hasard, j’avais lu à peu près en même
temps Psychanalyse en contes de fées, de Bruno Bettelheim, qui interagit de
façon fertile avec l’ouvrage d’Eric Berne. Même si Bettelheim il a abusé du
complexe freudien d’Œdipe, un passage obligé de l’époque. Mais il ne s’est pas
contenté de cet explicatif trop rudimentaire aux canevas caché des
contes dont il a su mette à jour les rouages psychologiques.
Christophe
Guilluy a posé un triangle de Karpman, pour la société Française, entre la
France des grands centres urbains, celle des banlieues investies par les
immigrés et celle "périphérique", qu’on a appelée aussi "la
France oubliée" qui s’est montrée avec les Gilets Jaunes, version
d’origine, des ronds points. Les liaisons sont forcément instables et malsaines
entre ces trois populations qui ne peuvent que tenter d’instrumentaliser une relation pour de trouver en majorité, à 2 contre 1. Ce triangle a éclaté les PS et UPM
classiques qui se partageaient la même clientèle des grands centres urbains. Les
RN/NUPES, qui ont pris la France oubliée contre celle immigrée ne proposent pas
la sortie de ce triangle. Macron a trouvé la sortie par un côté : la voie
de la mondialisation qui rassemble les bobos "hard" ex UMP et "cool" ex PS. Il
manque celui qui dégagera la sortie par l’autre coté : la voie
souverainiste. Les 3 populations se répartiraient alors entre les deux
camps : souverainiste/mondialiste sur des enjeux plus éclairants de
recomposition de société. Malheureusement ce triangle arrange le système des partis politiques et les acteurs de la mondialisation.