@Gaspard Delanuit
Dites, cela ne vous rappelle pas notre conversation sous l’article de Robin "interview d’un créationniste" ?
Le prêtre de la vidéo se base sur les trois mêmes arguments, sauf que son raisonnement est limité par sa propre croyance. Mais les arguments sont correct, bien qu’incomplet, car il ne peut pas aller au delà de sa propre croyance et donc, poser la question du créateur lui même, ce que je fais.
tenez, je vous recopie ma dernière réponse à laquelle vous n’avez pas répondu
Gaspard Delanuit
Réponse à votre commentaire du 23 à 7H39
La forme d’intelligence d’un atome correspond à son échelle et conformément à la définition de l’intelligence.
En certaines circonstances, cette distinction ne
s’applique pas. En poésie, par exemple, vous ne pouvez pas séparer le
fond de la forme sans détruire l’un et l’autre. Or, il est possible que
l’univers possède une dimension poétique... que seule une intelligence
sensible pourrait appréhender dans sa plénitude sémantique, justement.
C’est de la pure spéculation qui s’appuie sur une vision toute
personnelle et qui n’invalide pas la distinction entre fond et forme.
Encore une fois, le sensible ou subjectif relève de la conscience, la
mécanique de l’intelligence qui est le moyen pour la conscience
d’atteindre son objectif dan la réalité. La poésie consiste toujours à
mettre en relation le subjectif du sens de l’être dans le monde,
avec l’objectivité de la nature qui parle de ses contraintes. A
l’origine, la poésie est la première forme de la philosophie. Autrement
dit, la poésie traite toujours du contraste entre l’imaginaire et la
réalité mais sous une forme imagé, allégorique. Autrement dit, place
d’abord l’imaginaire devant la réalité, alors que la philosophie fera le
rapport inverse.
Vous m’écrivez que "la causalité ne s’exerce pas sur elle même",
j’avoue ne pas bien comprendre ce que vous voulez dire !? La causalité
est la condition de la réalité, sans elle, il n’y a pas de
réalité possible, ici ou n’importe où dans l’Univers physique obéissant à
des lois et aucune observation ne dit le contraire, ici ou ailleurs.
Aussi, l’étonnant de votre commentaire c’est qu’il exige de moi de se
fonder sur la réfutation, tandis que de votre coté vous vous autorisez à
vous en passer. Sur quelle base en dehors de ce qu’on appelle
l’argument d’autorité ?
Ainsi vous m’écrivez
Quelle méthode de connaissance utilisez-vous ? Le préciser rendrait
l’échange plus efficace. Pourriez-vous l’indiquer à partir de cet
article de synthèse qui liste de nombreuses théories de la
connaissance ?
C’est écrit dans ma phrase et dans le lien, c’est à dire,
l’observation de faits récurrents qui veut que la même cause dans les
mêmes conditions, produise le même effet. S’il y a effet différent, il y
a modification des conditions. Ensuite, le but est de formaliser cette
récurrence par une théorie qui la formalise.
Je vous ait écrit que vous pouvez faire une infinité d’expériences,
elles vous donneront toujours le même résultat. Par exemple, une onde
pour exister à besoin d’un milieu porteur, quelle que soit l’échelle et
c’est vérifié par toutes les expériences réalisées. Le principe de
réfutabilité consiste à prouver l’irréfutabilité par l’expérimentation,
car si vous faites la réfutation, alors, votre théorie s’effondre.
Popper signale juste que s’il n’existe aucun moyen de faire une
expérience de réfutation, vous ne pouvez pas prouver l’irréfutabilité.
C’est le cas de ce que vous écrivez sur la serrure et la clé, alors que
je m’en tient strictement à ce que dit Popper.Ainsi, pour l’onde,
contrairement à ce qu’affirme certains scientifiques, il existe
nécessairement un milieu porteur pour les ondes électromagnétiques, même
s’il n’est pas observable par des instruments. La réfutation est faites
par toutes les formes d’ondes existantes qui nécessitent un milieu
porteur et dont les effets sont identiques relativement à leur échelle
propre.
Pour ce que vous écrivez sur le pardon, là encore, il ne repose
pas en priorité sur la réalité, mais l’imaginaire de chacun par rapport à
la réalité des faits sur lesquels il se prononce. Ici, vous prouvez que
vous n’arrivez pas à "entrer dans mon mode de raisonnement", mais au
contraire refusez d’y entrer. Car le pardon repose sur l’arbitraire de
chacun, donc, son imaginaire, selon la conscience ou le sens que chacun
donne à son existence, son action en conséquence de sa connaissance.
Tout un chacun peut affirmer tout ce qu’il veut dans son imaginaire,
mais ce n’est que confronté à la réalité, qui obéit à la causalité, que
la confirmation ou réfutation peut être faites. D’où le principe de
réfutation de Popper !