@Manuel 235
Pour moi les textes religieux peuvent s’interpréter de plusieurs manières
dans la pratique, c’est effectivement le cas. Je pense qu’on doit même pouvoir en faire un trait commun aux religions : on peut les interpréter à volo.
Cependant, je trouve que ça ne devrait pas être le cas.
Prennons un exemple non religieux : Matrix. On peut interpréter le film de 1000 manières différentes, mais il y a quand même une lecture littéraire. On peut pas dire que Smith vainc Néo à la fin du film par exemple. On peut pas dire que Morpheus meurt, etc... On n’est pas dans l’interprétation la, on est même pas dans la supposition, on est dans le faux tout simplement.
Dans les récits religieux, disons la bible, il y a un récit avec un sens littéraire. Et dans le cas de la bible, il n’est pas explicite que Adam et Eve sont des "mythes", et d’ailleurs, si c’étaient des mythes, alors Jésus serait aussi un mythe, il faut rester cohérent. Si Jésus n’est pas un mythe, alors il a vraiment marché sur l’eau et ressucité. S’il est un mythe, bah, je suis certain de personne n’irait prier un mythe. Donc les gens pensent que c’est littéral, et donc il faut qu’Adam et Eve le soient aussi pour que le récit tiennent la route, puisque Jésus vient laver les péchés ... d’Adam !
Tout ça pour dire que selon moi, non, on ne devrait pas pouvoir interpréter tous les textes religieux n’importe comment. C’est pareil avec le Coran, ou les textes védiques. Les Edda en revanche, sont bien ouvert à l’interprétation.
Perso, je vois bien que les gens interprètent comme ça les arrange, mais en raison de ce que je viens d’expliquer, je trouve ça très hypocrite. Je peux être convaincu du contraire si on m’explique mais pour l’instant, j’en suis la. J’estime que beaucoup sont juste des mauvais croyants/pratiquants de leur religion, et qu’ils bidouillent un peu les trucs qui les arrangent sans trop se pré-occuper de cohérence. Ca passe parce que la plupart des gens ne connaissent pas leur propre religion ou font pareil, ou s’en foutent. Les gus comme moi crient dans le désert. (mais il y en a eu par exemple Kierkegaard