@Gaspard Delanuit
Il faut d’abord commencer par comprendre ceci
: la propagande totalitaire se fonde sur un grand remplacement sémantique.
Là-dessus, je ne peux qu’être d’accord. La
mère des batailles est sémantique, ce qu’Orwell avait expliqué, ce que Macron
en même temps et inclusif maîtrise continûment depuis sa première campagne électorale, ce que Annah Arendt avait développé (fin
de la première vidéo mise en lien de mon premier commentaire de ce fil), ce que
Goebbels a préconisé : Le jour où les mots n’auront plus de sens, nous aurons gagné.
Faire mentir le sens des mots est ce qu’on
apprend dans toutes les écoles de commerce : le marketing. Il n’est pas rare que
le commercial soit bien meilleur psychologue que le psy lui-même.
Je n’utilise guère le mot "complotisme", si ce n’est
pour dénoncer son usage et j’engueule autour de moi quand je l’entend. C’est
déplacer la raison de la vérité, vers celle de la doxa, du pouvoir constitué.
Le mot nationalisme a été complètement détruit
et retourné. Il vient du traité de
Westphalie, le respect mutuel des nations, principe qui a créé tous les pays de la planète avec les peuples décidant comment y vivre, à la place des royaumes avec
terres et sujets appartenant aux seigneurs et des empires. Avec l’opprobre jeté
sur ce mot, reviennent les empires, en tout cas Washingtonien et oligarchique.
Pas vu l’expression "tortures humanitaires". Je me souviens de "frappes chirurgicales", "dégâts collatéraux", "pacifier la zone". Mention spéciale pour la french expression : "droit d’ingérence", avec le premier mot qui mange le second, comme si on pouvait dire "droit au vol" ou "droit au viol", avant de pouvoir dire "vol" ou "viol".
Ok, j’étais distant avec l’usage de l’acronyme "IA", maintenant, je ne l’utiliserai plus. Jawohl Herr Kaspard !