@nono le simplet
Une explication sur la fuite en avant désespérée.

• la "démolition" des infrastructures portuaires sur la Mer Noire mettent en doute l’opportunité de remettre à flot l’accord céréales.
• la "démolition" des infrastructures portuaires sur la Danube réduisent beaucoup la possibilité d’exporter les céréales ukrainiennes vers l’Europe.
• Donc reste la route à travers des pays qui n’en veulent car ruineuse pour leurs agriculteurs
• Résultat des courses : flambée des prix des céréales. Pour qui ? Pour les européens
• Le cours du blé (céréales) qui baissent actuellement, en période récolte et du fait de la mise sur le marché du blé russe de la récolte record 2022, ne devraient pas tarder à remonter du fait de l’arrêt de l’accord céréalier et des difficultés pour l’Ukraine de vendre à bon prix.
• Une fois les cours des céréales remontés, les russes seront bien aidés pour vendre leur récolte 2023, un petit peu plus faible que 2023 mais toujours énorme, à un prix avantageux pour le "amis". Et il risque bien d’y avoir de nombreux amis si les cours remontent.

C’est loin d’être une fuite, c’est en avant et pas désespéré. Les russes, contrairement à toi et Tytelman et autres Simplets, jouent aux échecs pas au poker : ce qu’ils font c’est en fonction de demain et après-demain : toujours un coup d’avance.

Quant aux gains territoriaux ça n’a aucun intérêt dans une guerre d’attrition. Démilitariser l’adversaire, dans un conflit d’artillerie, cela suppose la réduction en ruine de l’espace où se déroulent les opérations. C’est ce qui se passe sur une frange réduite en largeur et sur des points spécifiques situés sur les arrières. Ça réduit l’espace à reconstruire par la suite et les assauts suicidaire provoqués par les russes le démontrent avec quelques contre-attaques pour stimuler l’adversaire à insister. Les ukrainiens sont en train de se faire massacrer sur le front. Le nombre de blessés amputés dépassent les 50 000 : ça coûte très très cher. Qui va l’assumer. Le nombre de morts dépasse très largement les 300 000 c’est stratosphérique. La richesse de la frange du conflit c’est la ferraille.

Le dernier ukrainien est proche vu la quantité de désertion refus de conscription et aboiements de toutes part où tous se rejettent la faute de l’échec. Les russes attendent calmement que le fruit mûr tombe de l’arbre et il va mûrir pour sûr, mais combien de morts et d’estropiés faudra-t-il encore ?