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Commentaire de TchakTchak

sur Groupe Bilderberg : quand la télé Française avait encore la liberté d'en parler


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TchakTchak 14 janvier 06:05

@yoananda2

Quel est le problème au juste...

L’hubris, mon cher, l’hubris.

C’est la faute absolue, abhorrée des polythéistes grecs qui a nourri tant de mythes et légendes (si ce n’est pas tous), qui nous ont été laissés. Rien à voir avec le péché originel tombé d’on ne sait où. Malheur à la Cité, à la Polis qui laisse entrer l’hubris : c’est la déchéance qui s’ensuit, la némésis. Comme la peste à Thèbes, qui a fait de son roi Œdipe, le transgresseur de l’ordre des dieux et de la nature. Au contraire de la mètis d’Ulysse, sa ruse, qui lui a permis d’échapper aux pièges de son destin, sans insulter les dieux ni l’oïkos, dont les grecs ont chanté ses exploits pour instruire les générations à ce héros positif.

L’Occident, biberonné à la puissance divine de l’omnisicent, omnipotent, omnitout, ne pouvait, en débarrassant son dieu, que se croire démiurge à son tour, puisque c’était son programme de pensée. Comment dénoncer l’hubris, alors que notre civilisation est noyée dedans, quand le pouvoir appartenant à la ploutocratie, à l’hubris, a échappé au logos, à la sagesse et à la probité du kurios qui n’a plus de polis à gérer ? Oui, oui, les nouveaux démiurges, la ploutocratie, c’est Soros, Gates, Schwab, Rockefeller, BlackRock, Rothschild, le GAFAM, le Siècle, Bildberberg, tout ça… Macron et Attal sont-ils ne serait-ce que conscients qu’ils sortent de l’école qui aurait dû former les kurios, les gestionnaires de la Polis ? Ils ont été formés à nourrir l’hubris et ses démiurges à la place du logos. Attal et Attali sont de la matrice du dieu de l’hubris, Macron est un imposteur de ce qui a fait originellement sa culture : « il n’y a pas de culture Française ».

Dur métier que d’être païen…

L’animiste que je suis ne peut que s’intéresser aux paysans d’Allemagne, qui tentent de recommencer un Freedom Convoy, de reprendre un peu se souveraineté d’existence, de capacité à faire leur destin, dépouillés de mille manières, insidieusement et coercitivement par les démiurges. Est-ce que ça aboutira ? Rien ne l’indique. Mais au moins, ces gens sont encore en vie, la zombification n’est pas encore complète et définitive. Le jus du crâne d’œuf Attali qui nous raconte une ènieme fois avec son dernier bouquin comment céder au besoin de puissance infinie de cette entité oligarchique qu’il ne faut pas nommer, car c’est complotiste, comme son dieu YHVH : j’en ai rien à foutre. Al Capone aussi était intelligent et efficace pour faire sa vie, bien plus que moi, je n’ai aucun mal à le reconnaître.

Et ne me sortez pas ce genre de calembredaines que je suis un frustré du pouvoir, un jaloux, un communiste, un anarchiste. Le pouvoir, c’est de l’influence, c’est partout, en physique, biologie et sociétés humaines. C’est comme l’eau, le feu : si cela peut faire des dégâts, ce n’est pas en supprimant ces éléments qu’on va améliorer le biotope, le cosmos, la néguentropie. C’est en gérant le pouvoir, plutôt, qu’on améliore ses effets, tout le travail de Montesquieu, par exemple.


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