C’est plutôt
du nouillage 3.0, version technolâtrie : ce n’est pas très païen ça… Je ne vais pas tomber dans le panneau…
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Barjavel a déjà
décrit la société heureuse fonctionnelle grâce à la technologie du futur dans « La nuit des temps ». Ce n’est
pas la direction que l’on prend. Cela ne marche que si les dirigeants/les
gestionnaires sont par nature bienveillants. C’est l’inverse que nous voyons
tous les jours. Vous admettez vous-même que l’on va vers une dystopie. Et c’est
logique d’une certaine manière : quand les dirigeants accumulent les moyens
technos et numériques de gestion, comment ne pas céder à la domestication des
humains, au lieu de contribuer à l’organisation compliquée des sociétés ?
L’ile du
docteur Moreau, d’H.G. Wells est intéressant aussi : comment une lubie
créé la dé-mence (etym : « mens ») et l’enfer.
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Paul Virillo
avait déjà expliqué l’accélération du temps, Zygmund Bauman le passage du locus et du tangible à la société liquide. Hubert Reeves avait
expliqué que le propension physique de l’univers vers le cosmos est la course à
la complexité, dès qu’il y trouve des nouvelles matrices. Mais nous, les
humains, restons des êtres tangibles, nous ne sommes pas des immatériels, nous sommes des
sensibles, pas des mécaniques ou numériques. Ça ne changera pas. Si l’humain n’a
plus d’importance, si la science devient une nouvelle religion, ça ne va pas le
faire. La science appliquée est faite pour améliorer le sort des humains, pas l’inverse.
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Quant-aux
rêves d’immortalité, de contrôle de Gaïa… Même pour les voyages interplanétaires,
il y a loin de la coupe aux lèvres. Factuellement, aucune nation n’est mûre
aujourd’hui pour envoyer des humains sur la Lune, après 55 ans d’accélération
technologique fabuleuse depuis les 7 voyages humains, finger in the nooze (sauf
un, mais sans morts ni blessés), sur notre planète satellite. Bon…
Ou bien un « vaccin » planétaire rendu quasiment obligatoire ruinent les métabolismes, pour financer
quelques actionnaires avec la capacité à creuser des dettes dans l’argent
public des nations… La trouvaille marche tellement bien que le « vaccin »
suivant est prévu pour une maladie inconnue à venir, mais de toute façon
inéluctable. « Lascience » d’aujourd’hui a une franchement sale gueule.
Ce qui permettrait d’améliorer le futur, serait plutôt un Hercule providentiel
capable de nettoyer ses écuries.