@yoananda2
.
Votre
exemple montre très bien qu’une erreur collective devient une doxa et qu’il
faut des individus ou une minorité pour démontrer l’erreur collective, mais
surtout, le plus difficile, contredire la doxa même avec la preuve inverse.
.
Je ne dis
pas qu’un généraliste est en soi
mieux qu’une organisation. Avec vous, j’ai souvent l’impression de discuter
avec quelqu’un qui passe d’un extrême l’autre, renforçant le suivant pour mieux
écraser le précédant qui avait ses limites. Un paradigme, une idéologie, a
toujours une limite, cela ne veut pas dire que tout y est faux. Les
généralistes (et le covid n’a été que la mise en évidence d’un état de fait qui
existait déjà) se sont fait dépouiller de leur pouvoir de soigner, malgré les
compétences dont ils sont dotés, au profit d’organisations nationales et
mondiales aux pouvoirs qui dépassent les leurs. Il faut des médecins et des
organisations, mais les fonctions ne sont pas les mêmes. C’est comparable avec les paysans (même s’il y
a d’autres aspects spécifiques à chacun des deux métiers) empêchés de produire
selon leur patrimoine et compétences, tués à petits feu par l’accumulation de
normes coercitives imposées par des gens ne produisant ni animaux, ni légumes,
ni fruits.
.
Il y a plus
grave que l’erreur, pour laquelle il faut une situation, un évènement
particulier pour l’entrevoir : le mensonge et l’escroquerie.
.
On se
souvient de Jacques Crozemarie et sa vaste escroquerie avec l’ARC qui a vécu sur les dons privés nombreux tirés des obsèques. Il n’était pas médecin,
mais son équipe de direction était faite de médecins cancérologues qui ont joué
le jeu.
Une
organisation peut-être menteuse. L’Académie de Médecine, garante du métier, n’a
jamais levé aucun des scandales sanitaires que la France a connus. Ce sont
toujours des lanceurs d’alertes, électrons libres, qui l’ont fait. Elle a fait
un rapport rassurant sur l’amiante au milieu de milliers de cancers de la
plèvre qui avaient déjà explosé. C’est Alain Juppé qui a rendu sa décision
contre le rapport sur son déposé sur son bureau par les représentants reconnus de la
médecine Française et a interdit l’amiante.
Un
gouvernement peut être corrompu. Delfraissy, médecin, a été le président du Conseil Scientifique-covid qui a conduit, à la demande du gouvernement, exactement ce
qu’il avait dénoncé dans son article publié au The Lancet le 18 février 2021 :
https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(21)00036-0/fulltext
Les avantages collectifs de l’immunité de
groupe sont devenus comme un mantra dans les stratégies de vaccination de
masse, répétées par les gouvernements et les chercheurs.
Au niveau
de la population, ces vaccins pourraient induire une sélection virale et un
échappement immunitaire, ce qui rendrait encore plus éloignée la perspective
d’une immunité collective.
Pour ceux
qui ne lisent pas l’Anglais, ça vaut le coup d’utiliser le traducteur. J’ajoute
que les co-signataires de l’article sont tous des membres du même Conseil
Scientifique.
Le médecin
Véran qui a répété aux plateaux tévés que le vaxxin allait stopper les
contaminations et permettre l’immunité collective a écrit l’inverse au Conseil
d’Etat qui devait rendre une décision judiciaire. Il savait, avant que ce soit
dit publiquement, que Pfizer et Cie n’avaient organisé aucun essai là-dessus
pour demander (et obtenir) l’AMM du vaxxin.
En janvier
2020, en classant l’HCQ substance vénéneuses, Buzyn a entravé le droit des
médecins à réutiliser les médocs qui ont eu AMM pour essayer de trouver un soin
contre le covid : la fameuse prescription hors AMM, qui est le privilège
du généraliste. En droit, les autorités sanitaires ne peuvent pas interdire une
prescription hors AMM (de médocs qui ont AMM). L’ANSM l’a reconnu malgré une
réponse négative à demande de Recommandation Temporaire d’Utilisation de l’ivermectine
afin d’en conduire un essai-étude :
Il est également rappelé qu’en l’absence de
RTU et conformément au principe de la liberté de prescription des médecins, tel
que précisé notamment à l’article précité, une spécialité pharmaceutique peut,
sous la responsabilité des médecins prescripteurs, toujours faire l’objet d’une
prescription au cas par cas, d’une prescription non conforme son l’AMM.
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/04/01/20210401-ivermectine-courrier-reponse-ansm-31-03-2021.pdf
Mais les
médecins de ville qui ont prescrit de l’HCQ et de l’ivermectine hors AMM ont
été pourchassés par le Conseil de L’Ordre, interdits temporairement d’exercer
pour certains, radiés de l’Ordre pour d’autres. Tandis que les hôpitaux ont
prescrit ces deux médocs à des malades reçus aux urgences. Bref… Et pour la
sentence rendue par la Chambre disciplinaire contre Raoult, Gaspard Delanuit
nous l’a épluchée…
« Qui
paye commande ». La plateforme financière des multinationales Bill et
Melinda Gates est le premier financeur de l’OMS, avant les Etats. Quand les
intérêts des multinationales contredisent ceux des nations avec la santé de ses
habitants, Ghebreyesus (pas exactement médecin) suit la ligne des
multinationales. Annoncer une « maladie X » à venir avec certitude
pour tout bientôt et annoncer en même temps que le vaxxin pour y répondre est
déjà quasi prêt : c’est du business plan, pas de la veille sanitaire. Sans
que personne ne l’interroge comment il peut être certain d’une maladie sans
savoir quelle est-elle.
.
Si l’erreur
est difficile à trouver, la corruption est plus toxique et
dévastatrice. Elle est plus lourde à dénoncer quand elle est systémique qu’éparpillée parmi la population de médecins
généralistes.