• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de juanyves

sur J.O. une analyse de la cérémonie d'ouverture par des anti-woke...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

juanyves juanyves 4 août 2024 15:53

L’art c’est aussi la faculté de décrire la perception que l’on peut avoir d’une certaine situation, d’un certain évènement ou du Carnaval dans lequel nous sommes plongés. En ce sens, la cérémonie d’ouverture est un succès. C’est l’histoire de gens qui se prennent pour des dieux. Une des figures centrales, c’est Poséidon qui veut s’élever vers le ciel et s’est peint en bleus. Malheureusement, le bleu du ciel auquel il aspire, se trouve taché par le vert vaseux du cloaque duquel il est sorti : la Cène. On l’entend marmonner des mots incompréhensibles, dénués de tout signification : corruption de la parole. La deuxième figure centrale c’est Dieu le Père déguisé en femme (ou une femme qui se prend pour Dieu le Père), entouré de larbins figés dans des postures de débiles mentaux qui se croient uniques et plus qu’intelligents, bien qu’enfermés dans une sorte de schizophrénie côte à côte avec leurs congénères larbins qu’ils semblent mépriser et ne pas voir, Dieu le Père donc, répand ses bourrelets de graisse dans un trône, tel l’Amérique imbue de son obésité maladive et grotesque.

Bref, la peinture en elle-même est des plus réussies. Ceux qui s’y reconnaissent applaudissent tels les malades qui voient leur photo à la télé et encensent la chaîne, twittant à tous leurs amis de regarder le replay de chez BFM. Et il y a ceux qui ne s’y retrouvent pas et trouvent la peinture ob-cène, criant au blasphème.
Mais la peinture est là et restera caractéristique d’une époque de décadence pré-effondrement. Un évènement dédié à la paix, au respect où l’on encense des génocidaires sans leur imposer une période de trêve tout en exigeant une trêve à d’autres fauteurs de troubles à qui l’on refuse la présence. C’est en quelque sorte un chef-d’œuvre kafkaïen dans la pure tradition française de Molière. Macron a tout à fait raison quand il y met le génie culturel français.
Les commentaires que l’entend, ou que l’on lit, ressemblent tellement à ceux ayant cours du temps de Molière quand celui-ci s’amusait à sortir des peintures de ce style à destination des décadents de l’époque qui applaudissaient ou voulaient le crucifier.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès