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Accueil du site > Tribune Libre > J.O. une analyse de la cérémonie d’ouverture par des anti-woke...

J.O. une analyse de la cérémonie d’ouverture par des anti-woke...

 

S'il faut savoir en laisser, il ne faut jamais oublier d'en prendre... une analyse certes partisane (anti-woke) mais documentée et talentueuse qui ne manque pas de piquant ; brillante parfois même. 

Tags : Jeux Olympiques




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11 réactions à cet article    


  • 1 vote
    Serge ULESKI Serge ULESKI 3 août 10:34

    Toutes les chorégraphies proposées durant cette soirée d’ouverture des JO signent la mort de la danse contemporaine et la mort de l’art avec une insistance d’une brutalité revendiquée sans rapport avec l’esprit des Jeux… du moins, ce qu’ils sont censés incarner… comme s’il était question de célébrer cette mort et de la danse et de l’Art.

     

    C’est sûr : Roland Petit, Béjart, Cunnigham n’ont plus qu’à bien se tenir !

     

    Il y a sans doute une haine de l’Art et de son histoire - haine du talent, de l’excellence acquise après des années de travail, haine du génie - chez ceux qui ont porté aux nues une telle négation ; haine que l’on retrouve chez certains metteurs en scène de théâtre face à un Shakespeare par exemple : détruire son œuvre semble être leur motivation première car enfin, qu’est-ce qu’un metteur en scène quel qu’il soit face à un Shakespeare ?


    • vote
      beo111 beo111 3 août 11:00

      @Serge ULESKI

      Un critique de l’art conceptuel fait une analyse voisine dans les colonnes d’Agorarouge :

      https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/macron-un-president-aussi-brillant-256131


    • vote
      Serge ULESKI Serge ULESKI 3 août 12:36

      @beo111

      Ce texte est signé ; sa signature est la suivante " disparition de l ’homme blanc".... alors qu’il s’agirait de déshumanisation généralisée  certes, les "petits blancs" sont sur le point de passer à la trappe alors qu’ils ont vécu sur le dos des non-blancs depuis quatre siècles... 

      Chez les antiracistes est blanc quiconque est du côté de la domination : Obama est blanc... 

      Est blanc la prédation, la déshumanisation, le pillage, le vol de la terre et le génocide... 


    • vote
      JL 3 août 13:07

      @Serge ULESKI
       
       ’’Il y a sans doute une haine de l’Art et de son histoire - haine du talent, de l’excellence acquise après des années de travail, haine du génie - chez ceux qui ont porté aux nues une telle négation ; haine que l’on retrouve chez certains metteurs en scène de théâtre face à un Shakespeare par exemple : détruire son œuvre semble être leur motivation première car enfin, qu’est-ce qu’un metteur en scène quel qu’il soit face à un Shakespeare ? ’’
      >
      Pour paraphrase Dostoïevski, je dirai que la tolérance a atteint un tel niveau qu’on invisibilise désormais la décence pour ne pas offenser les indécents.
       
      L’esthétique des woke. Pourquoi sont-ils si moches ?
      Extrait :

      « Le wokisme a transformé l’Amérique en cour des Miracles toxique, comme dans les freak shows, ces exhibitions de monstres, qui ont fait la fortune, au XIXe siècle, du grand Barnum, Phineas Taylor Barnum. Comme l’Amérique c’est le monde, le monde ressemble aujourd’hui à un concours de bêtes de foire. ( ... ) Mais alors, me direz-vous, pourquoi tant de haine contre les canons de la beauté ? Parce que, je l’ai dit, la laideur est un projet politique. » François Bousquet, sur Radio Courtoisie.

       
       

       (*) « La tolérance atteindra un tel niveau qu’on interdira aux personnes intelligentes de penser pour ne pas offenser les imbéciles. » (Dostoïevski)


    • vote
      Serge ULESKI Serge ULESKI 3 août 16:56

      @JL

      Cette haine de l’Art, du génie... n’a rien à voir avec le wokisme... cette haine date des années 60. 

      Le wokisme n’indispose que ceux qui appartiennent à une idéologie qui ne connaît ni l’empathie ni la compassion ; une idéologie qui ne reconnait pas l’idée qu’un groupe humain puisse être discriminé... négation du racisme, négation des discriminations... négation de la nécessité de réduire les inégalités. ; dans un contexte français... ces négationnistes oeuvrent majoritairement sur CNEWS ; à leur manière, ce sont des socio-pathes : ils ne supportent pas l’altérité ; la différence... comme un fait exprès, ils vouent un culte à Israël pour cette raison même. 


    • vote
      beo111 beo111 3 août 17:38

      @Serge ULESKI

      Dans "disparition de l’homme blanc" il y a "disparition", qui si elle est bien comprise n’est pas toujours une mauvaise chose pour ceux qui sont invisiblisés. On retrouve notamment cette idée dans un chapitre du second opus du comité invisible À nos amis. Et elle avait déjà été énoncée, par exemple dans un dessin animé de la période soviétique. Je l’avais discrètement évoquée à la fin d’une présentation, d’une prise de parole jugée assez légère de quelqu’un qu’il est inutile de vous présenter.

      https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/donbass-pierre-yves-rougeyron-98566


    • vote
      JL 3 août 18:07

      @Serge ULESKI
       

      ’’Cette haine de l’Art, du génie... n’a rien à voir avec le wokisme... cette haine date des années 60.’’

      >

      Je suis bien d’accord.

       

      Cf. Mon billet Gouvernance et médiocratie

      « cette publication est la transcription d’un entretien de Guillaume Erner avec ses invités Paul Jorion et Alain Deneault. »

       

      Et cet article que j’y ai cité dans les commentaires (1er mai 2022 08:51) : « Faire de l’être humain un individu borné aux préoccupations médiocres »


    • 4 votes
      Norman Bates Norman Bates 3 août 18:13

      @Serge ULESKI

      Mon Dieu ! il faut d’urgence que j’avale un steak de fakir, histoire de conserver un poil de pondération dans mon propos...
      Une telle accumulation de poncifs te pique les yeux comme des lames de rasoir par milliers propulsées par le souffle d’un réacteur d’avion...
      Je considère même que c’est un viol intellectuel...si ce concept n’existe pas je l’invente à l’instant...à moi le copyright, les dommages et intérêts en justice...
      A titre personnel, en défenseur des libertés, je n’empêche personne de changer d’ustensile dans l’entrejambes...tu veux remplacer ton zigouni par un pilou-pilou.. ? ben vas-y, fais-toi plaisir...mais ne viens pas pleurnicher si ton nouvel engin te disconvient...
      Mais...est-ce trop demander d’opérer un clair distinguo entre ce qui relève d’une tolérance dans l’absolu entendable et d’une propagande, d’un prosélytisme diffusé en mondovision qui va s’immiscer jusque dans les écoles.. ? la France éternelle c’est ça, une femme à barbe en talons aiguilles à quatre pattes.. ? le morveux qui rentre de son "cours" d’endoctrinement avec la conviction qu’il a trouvé le remède miracle à son mal-être, on en fait quoi.. ? sachant que les parents ne peuvent s’opposer aux délires névrotiques glissés dans la caboche du morpion...
      C’est ça la France ? la femme à barbe aux JO, à l’Elysée, à la télé, dans les écoles...pour le nouveau visage de Marianne le choix va être cornélien entre Conchita Wurst et Bilal Hassani...
      "L’altérité" pfffff...il manque la "sororité" dans le bréviaire du petit wokiste illustré...
      Il serait bien plus malin de revendiquer le droit à l’indifférence au lieu d’imposer ce déluge propagandiste qui à terme va excéder et nourrir un ressentiment parfaitement compréhensible...
      C’est voulu...mais les cervelles en jachère poussent à la roue, incapables qu’elles sont de se poser un instant et de réfléchir sérieusement à ce qu’elles font et de qui elles font la promotion...


    • vote
      yoananda2 3 août 19:08

      @JL

      ’’Cette haine de l’Art, du génie... n’a rien à voir avec le wokisme... cette haine date des années 60.’’

      — >

      Je suis bien d’accord.

      ça tombe bien le wokisme aussi. Même si le mot wokisme est récent, ses racines remontent à cette époque, c’est facilement vérifiable


    • 1 vote
      juanyves juanyves 4 août 15:53

      L’art c’est aussi la faculté de décrire la perception que l’on peut avoir d’une certaine situation, d’un certain évènement ou du Carnaval dans lequel nous sommes plongés. En ce sens, la cérémonie d’ouverture est un succès. C’est l’histoire de gens qui se prennent pour des dieux. Une des figures centrales, c’est Poséidon qui veut s’élever vers le ciel et s’est peint en bleus. Malheureusement, le bleu du ciel auquel il aspire, se trouve taché par le vert vaseux du cloaque duquel il est sorti : la Cène. On l’entend marmonner des mots incompréhensibles, dénués de tout signification : corruption de la parole. La deuxième figure centrale c’est Dieu le Père déguisé en femme (ou une femme qui se prend pour Dieu le Père), entouré de larbins figés dans des postures de débiles mentaux qui se croient uniques et plus qu’intelligents, bien qu’enfermés dans une sorte de schizophrénie côte à côte avec leurs congénères larbins qu’ils semblent mépriser et ne pas voir, Dieu le Père donc, répand ses bourrelets de graisse dans un trône, tel l’Amérique imbue de son obésité maladive et grotesque.

      Bref, la peinture en elle-même est des plus réussies. Ceux qui s’y reconnaissent applaudissent tels les malades qui voient leur photo à la télé et encensent la chaîne, twittant à tous leurs amis de regarder le replay de chez BFM. Et il y a ceux qui ne s’y retrouvent pas et trouvent la peinture ob-cène, criant au blasphème.
      Mais la peinture est là et restera caractéristique d’une époque de décadence pré-effondrement. Un évènement dédié à la paix, au respect où l’on encense des génocidaires sans leur imposer une période de trêve tout en exigeant une trêve à d’autres fauteurs de troubles à qui l’on refuse la présence. C’est en quelque sorte un chef-d’œuvre kafkaïen dans la pure tradition française de Molière. Macron a tout à fait raison quand il y met le génie culturel français.
      Les commentaires que l’entend, ou que l’on lit, ressemblent tellement à ceux ayant cours du temps de Molière quand celui-ci s’amusait à sortir des peintures de ce style à destination des décadents de l’époque qui applaudissaient ou voulaient le crucifier.



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