@Eric_F
Je comprends bien mais le doute consiste juste à ne pas accepter le discours tel qu’il arrive mais le confronter aux réalités tangibles vécus ou déduite de la personne concernée, en fonction aussi de ces valeurs.
Hannah Arendt a été une de mes références dans beaucoup de secteurs de la vie, vie personnelle, vie professionnelle, vie institutionnelle.
J’ai parfois rencontré des cadres dirigeants tenant le discours "on ne mord pas la main qui nous nourrit". Drôle d’approche des relations hiérarchiques qui tendent à ne jamais s’opposer à un ordre ou une directive fixée par la hiérarchie. Or, il arrive parfois qu’il soit nécessaire de s’y opposer lorsque nos valeurs ne s’accommodent pas avec ce qui nous est demandé.
Avec de telles positions, on finit par ne plus avoir de valeur, ce que nous retrouvons dans la real politique de nos démocraties.
Je ne pars jamais du principe que le monde est manichéen, le doute ne peut être une position d’opposition, il peut y conduire mais ne l’est pas au préalable d’une réflexion. Un autre point important, la responsabilité nous permet après réflexion à juger mais il s’avère aujourd’hui que les gens jugent souvent sans savoir, ni réfléchir. Nous sommes déjà de plein pied dans certaines caractéristiques d’un totalitarisme.
Par exemple, le discours bien pensant d’aujourd’hui est une forme de totalitarisme, ce qu’est aussi le terrorisme de la vertu que portent haut et fort les pays occidentaux (vertu qu’ils n’ont pas eux-mêmes).