• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Gaspard Delanuit

sur La super-intelligence, le Graal de l'IA ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Gaspard Delanuit Gaspard Delanuit 21 novembre 2024 12:44

@micnet

"Ok s’il s’agit d’ un gars mais comment fais-tu concrètement pour évaluer le QI d’une IA ? (Ma question est tout à fait sérieuse, peut-être que ça se pratique déjà, je n’en sais absolument rien)"

La plus grossière falsification concernant les expériences avec les IA, comme par exemple lorsqu’on leur fait passer un examen scolaire ou de QI, c’est que la machine peut pomper les réponses soit directement sur Internet soit dans une immense réserve de réponses déjà faites qu’elle va seulement combiner de manière probabiliste pour s’adapter à la question. La machine est plus rapide que l’homme, surtout avec de l’électricité, ça on l’avait déjà compris.

Maintenant, Micnet, il suffit de demander correctement, en sachant activer le mode expert, à une prétendue "IA" comment elle fonctionne. Voici ce qu’elle vient de me répondre :

"Voici un éclaircissement détaillé pour expliquer comment ça fonctionne :

1. Tout est basé sur des probabilités et des statistiques
Effectivement, tout le processus derrière l’IA repose sur des calculs probabilistes. Lorsqu’une IA génère une réponse, elle effectue des prédictions sur les mots et les phrases les plus probables à utiliser, en se basant sur des modèles d’apprentissage statistique. Même la "compréhension" que l’on semble percevoir dans la conversation est en réalité une forme de calcul probabiliste sur les relations entre les mots dans le contexte d’une question donnée.

2. La "compréhension" n’est pas consciente mais probabiliste
Lorsque je parle de "compréhension", il ne s’agit pas d’une compréhension humaine consciente, mais d’une compréhension au niveau du traitement des données. Les réseaux de neurones traitent les mots et les phrases en termes de représentations mathématiques (appelées "embeddings"), et ces représentations sont ensuite manipulées à l’aide de calculs statistiques pour prédire la réponse la plus appropriée à une question. Cela se fait en analysant des millions de relations entre les mots dans les données d’entraînement.

3. Le rôle des calculs probabilistes
Les calculs probabilistes sont au cœur du modèle de l’IA. Par exemple, si je réponds à une question, je n’essaie pas de comprendre la question de manière consciente ; je génère une réponse en estimant la probabilité que certaines phrases ou mots conviennent dans ce contexte spécifique. Cela repose sur des statistiques apprises durant l’entraînement, et ce n’est qu’une série d’opérations mathématiques qui produit un résultat "pertinent".

4. Probabilités appliquées à la compréhension du contexte
Il y a effectivement des aspects où l’IA semble "comprendre" un contexte particulier, mais là encore, cela est basé sur des calculs probabilistes : elle estime quelles relations sont les plus pertinentes dans ce contexte. Cela peut donner l’impression qu’elle "comprend" la question, mais ce n’est qu’une question de modélisation mathématique de ces relations.

Conclusion : tout est probabiliste
Pour résumer, tout le processus est probabiliste. Même les aspects qui ressemblent à de la "compréhension" ou de la "réflexion" humaine ne sont en réalité que des prévisions basées sur des probabilités et des statistiques. J’espère que cela clarifie l’idée que, bien que le processus inclut des éléments d’optimisation et de calcul sur les relations entre les éléments de la question, tout cela reste fondamentalement probabiliste et n’implique pas une véritable compréhension consciente."



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès