@yoananda2
Jésus était juif, ses apôtres étaient juifs, l’Ancien Testament était fait exclusivement pour les Hébreux, et le christianisme pour les autres nations. L’ancien Testament contenait par écrit leur histoire, leur mythologie, leur cosmogonie, leur dieu national jaloux et vengeur, leur langue, leur calendrier, leurs règles de cuisine, de costume, d’hygiène, leur géographie, leur iconoclasme, leur absence d’immortalité des âme, leur économie collective du salut, leur régime politique théocratique, leur système matrimonial polygame, leur culte, leur droit civil et pénal, leur poésie, leur casuistique, leurs proverbes, en résumé toute leur culture nationale qu’on peut appeler sémitique particulière.
Jésus a extrait l’esprit de l’Alliance exclusive de Dieu avec la nation des Hébreux, il a extrait l’esprit de la loi donnée à Moïse, dans le but de l’étendre à toutes les autres nations, pour permettre à cet esprit de s’incarner, ou de se réincarner, dans les autres nations, dans leurs traditions religieuses, historiques, militaire, linguistiques, vestimentaires, matrimoniales, culinaires, philosophiques, politiques, géographiques, littéraires de calendrier, d’organisation politique et sociale,.. Jésus a enlevé ce qu’il y avait ne national juif ou d’etnique juif dans le judaïsme sacerdotal.
Le catholicisme n’a conservé de l’Ancien Testament, et notamment de ses milliers de lois, que ce que Jésus a explicitement repris, principalement le décalogue qu’il cite, et quelques rares autres passages qu’il commente, ou reconditionne en leur donnant un sens métaphorique comme la circoncision ou les pratiques de purification. Tout ce qu’un chrétien doit savoir et observer se trouve dans l’enseignemenr de Jésus, donc dans le Nouveau Testament. La christianisation ne consistait pas à imposer aux Gentis de s’habiller, de cuisiner, de parler, de se marier, de vivre comme les anciens Hébreux, mais à garder vivantes leurs traditions païennes en les christianisant. Avec son pantalon qui est gaulois, sa charcuterie qui est gauloise, ses arts figuratifes qui sont grecs, son droit et son architecture qui sont romains, son culte des reliques, ses collèges de vierges consacrées qui sont greco-latins, ses sources sacrées, son clergé, le Catholicisme est une religion gréco-gallo-romaine christianisée, pas du tout une religion de tradition juive réformée.
Par exemple, puisque c’est le sujet de l’article, le mariage de la Bible est le mariage des peuples sémites, c’est le même que les Arabes, il est polygame, avec achat de la femme à son père, possibilité de répudiation, la femme a un statut civile de mineure comme un enfant, elle n’a pas de capacité juridique, elle n’a pas de patrimoine.
Le mariage catholique n’est ni le mariage sémitique, ni le mariage romain (avec exposition des enfants, possibilité d’adoption d’enfants et de concubines), c’est le mariage celte ou gaulois avec son régime dotal, c’est-à-dire monogame, indissoluble, avec consentement réciproque des époux, et capacité juridique de la femme qui peut être à la tête d’un énorme patrimoine immobilier reçu en héritage et l’administrer elle-même. Nombreux exemples du bas en haut de la société depuis la paysanne propriétaire ou marchande en son nom, jusqu’à Eléonore d’Aquitaine.
Depuis le haut Moyen-Âge, il y a des milliers de femmes restées célèbres dans le monde catholique comme Galla Placida, Dhuoda de Gascogne (+845), Marie de France, Héloïse, Clarmonde de Quiqueran, Tiphaine Raguenel, Christine de Pizan, Jeanne de Belleville (+1359), Marie de Romieu,... Helisenne de Crenne, Françoise-Marie Jacquelin (1621-1645), sans parler des saintes aussi nombreuses que les hommes, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc, Jeanne Mance, de la fée Morgane, de Dahut d’Ys, il n’y en a aucune dans les mondes juifs et musulmans.