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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Louis-Ferdinand Céline sur l’école

Louis-Ferdinand Céline sur l’école

Dans cet extrait de L'Ecole des cadavres (1938) lu par Laurent James, Louis-Ferdinand Céline nous parle des effets néfastes de l'école sur les capacités d'émerveillement des enfants. 

 

Tags : Livres - Littérature Education




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17 réactions à cet article    


  • vote
    heliogabale 16 novembre 2013 14:28

    les pamphlets de Céline n’ont pas un grand intérêt littéraire... c’est sûrement l’une des raisons qui ont poussé Céline à interdire leur publication après-guerre.

    sauf si vous aimez la prose de "je suis partout"...


    • 17 votes
      Rounga Rounga 16 novembre 2013 15:33

      L’extrait qui est lu dans cet article dément votre affirmation. On se rassure trop facilement en prétendant que les pamphlets de Céline sont inférieurs au reste de son œuvre, car cela nous permet de ne pas les prendre au sérieux. Bagatelles pour un massacre est un chef-d’œuvre, mêlant différents registres, du grotesque et de l’outrance des passages les plus antisémites qui aient jamais été écrits à la légèreté des ballets, avec toujours ces grandes envolées qui ne s’arrêtent plus, ce jaillissement ininterrompu de verve lyrique.


    • 2 votes
      Lisa Sion Lisa Sion 16 novembre 2013 14:46

      Merci pour le partage Rounga. Sans doute Céline a inspiré Audiard avec son argot urbain populaire. Les poètes et les artistes, qu’attend on pour leur confier les clés de la vie !


      • 6 votes
        Piloun Piloun 16 novembre 2013 15:34

        Sauf que ce n’est pas un extrait de l’école des cadavres mais des Beaux draps. 


        • 1 vote
          Rounga Rounga 16 novembre 2013 17:29

          Exact. Veuillez excuser la confusion.


        • vote
          wesson 16 novembre 2013 16:35

          Que Céline - collabo notoire qui n’as dû son salut qu’à son incontestable talent d’écrivain - veuille supprimer l’école et la remplacer par des activités sportives, ça n’étonnes personne dans le contexte de la 2eme guerre mondiale.


          On était en pleine restauration de la monarchie, et il fallait aussi en finir avec l’école républicaine pour redonner la main de l’éducation au curés.

          Bref, l’un des textes sans grand intérêt de cet auteur, et qu’il aura cherché à faire disparaître par la suite en interdisant leur reproduction. 

          • 9 votes
            DIVA DIVA 16 novembre 2013 17:02

            " ... collabo notoire ... ". mmouais, si on veut !
            .
            En attendant c’est la France a déclaré la guerre à l’Allemagne !
            Elle a perdu ! C’est comme ça !
            Toute les français concernés ont ensuite collaboré. C’est comme ça !
            Nous n’avions qu’à la gagner cette maudite guerre !
            .
            En attendant, guerre ou pas, la collaboration a toujours existé, et existera toujours !
            .
            Que cela nous plaise ou non, c’est comme ça !


          • 6 votes
            Rounga Rounga 16 novembre 2013 17:30

            wesson,
            Avez-vous écouté attentivement le texte ? Il semble que non.


          • vote
            wesson 17 novembre 2013 12:34

            Papon qui vient de la gauche, vous en avez fumé de la bonne.


            Il a cotoyé Mendes France comme MLP a cotoyé Mélenchon au parlement de Bruxelles.



          • 6 votes
            enzo 16 novembre 2013 18:30

            Céline : G R A N D I OS E  !


            • 6 votes
              zeitgest zeitgest 16 novembre 2013 21:55

              "La ferveur pour le gratuit…"
              Tout est dit ! Tout est là…


              • 3 votes
                Hijack ... Hijack 17 novembre 2013 01:07

                + X +++
                .
                Trop fort ! à écouter ; surtout ré-écouter, ou lire et relire.
                Quand je lis "collaboration", je demande : ... oui, mais de quel côté ???


                • vote
                  Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 17 novembre 2013 18:18

                  C’est du Céline, c’est bien écrit, c’est ciselé, c’est pertinent, c’est fort, mais c’est aussi long et redondant... et finalement lassant. Dans ce texte, les premières minutes seraient suffisantes pour dire ce qu’il y a à dire, mais on dirait qu’il ne peut pas s’arrêter.


                  • vote
                    Éric Guéguen Éric Guéguen 18 novembre 2013 10:04

                    Sensible à tout ce qui est lu, bien entendu.
                    Mais je vais faire mon petit pédant Rounga, mon petit anti-Céline : il emploie un moment "au jour d’aujourd’hui", l’une des plus grosses horreurs sémantiques de notre époque.
                    Peut-on mettre ça au crédit de son génie, ou bien lui doit-on au contraire l’une des plus belles formules conformistes et fourre-tout qui soient (avec "quelque paaaart...") ?
                    Dernièrement, c’est même devenu "à l’heure d’aujourd’hui..." Les gens ne s’écoutent même plus parler, c’est aussi ça le rôle de l’école, apprendre à révérer le sens des choses, des mots et des êtres.
                    Bien à vous,
                    EG


                    • vote
                      Rounga Rounga 18 novembre 2013 10:58

                      Je vous avoue que moi aussi j’ai tiqué quand j’ai entendu ça. Mais c’est Céline, il n’écrivait rien au hasard, il remplissait des dizaines de feuilles pour écrire un paragraphe, voire une phrase. Alors comment interpréter ce "au jour d’aujourd’hui" ? Volonté de faire de l’anti-littérature, de sortir du "bien écrire", ou alors proximité avec le peuple au point d’en adopter les fautes syntaxiques et les tiques de langage dans son écriture ? Je me demande même si "au jour d’aujourd’hui", comme "bla bla", ne serait pas une invention célinienne. Il faudrait un spécialiste de la langue française pour m’éclairer.


                    • vote
                      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 18 novembre 2013 13:10

                      Peut-être une redondance volontaire, vu que l’expression n’était sans doute pas passée dans le langage médiatique à l’époque ! Mais, bon, on ne prête de riches intentions qu’aux riches.


                    • vote
                      Éric Guéguen Éric Guéguen 18 novembre 2013 13:35

                      Une fois n’est pas coutume, si je m’en tiens au wiktionnaire, Céline emploie une formule fautive qui lui est bien antérieure...



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