Theodor Herzl : l’âme du peuple juif !

Ce documentaire, qui se veut "anti-Herzl", démontre en réalité exactement l’inverse de l’effet escompté : Herzl y est présenté avant tout comme un partisan farouche de l’assimilation des juifs au sein des pays d’accueil. Voici pour mémoire un débat opposant Eric Zemmour à BHL chez Ruquier et qui concerne cette question de l’assimilation

Ce débat portant sur l’opposition entre "juif d’assimilation" et "juif d’affirmation" est représentatif, au vocabulaire près inhérent à chaque époque, du débat du XIXè siècle opposant la vision de Herzl et celle du judaïsme religieux. Ainsi l’accusation d’antisémitisme à l’endroit de Herzl, est aussi inadapté, que celle consistant à traiter Eric Zemmour aujourd’hui d’antisémite. Car ce que n’ont pas compris les détracteurs d’Herzl, c’est que celui-ci essayait d’adopter une attitude rationnelle vis-à-vis de l’antisémitisme et de ses causes. Suite à l’affaire Dreyfus et à la prise en compte de cet antisémitisme montant en Europe, ne croyant plus à l’assimilation, Herzl décide alors d’élaborer son fameux projet d’état juif qui consisterait, selon lui, à la meillure solution possible pour tout le monde. Voici ce qu’il écrit dans son ouvrage "L’Etat des Juifs" :

"L’antisémitisme est un mouvement varié et complexe que je crois comprendre. Comme juif, je considère ce mouvement sans haine et sans crainte. Je pense être en mesure de discerner ce qui dans l’antisémitisme n’est que plaisanterie grossière, jalousie économique très commune, préjugé bien ancré ou intolérance religieuse, de ce qui peut être considéré comme de la légitime défense. Quelle que soit la coloration qu’elle prenne, je considère la question juive comme n’étant ni religieuse ni sociale mais bien nationale. Pour la résoudre, il nous faut avant tout la poser en termes politiques, à l’échelle mondiale. Elle pourra alors être réglée dans le cadre du conseil des peuples civilisés.

Nous sommes un peuple, Un peuple-un.

Pourtant nous avons loyalement tenté de nous fondre dans les communautés nationales qui nous entouraient et de ne conserver que la foi de nos pères. On ne nous le permet pas. C’est en vain que nous sommes de bons patriotes voire même dans certains pays des patriotes exacerbés...C’est donc en vain que partout nous sommes de braves patriotes, comme l’avaient été les huguenots que l’on obligea à émigrer. Ah si l’on pouvait nous laisser vivre en paix...Mais je pense que l’on ne nous laissera pas vivre en paix. Il n’est pas de peuple dans l’histoire qui ait eu à supporter autant de luttes et de souffrances. Cette haine des juifs n’aura jamais provoqué que la défection des plus faibles d’entre nous. Les juifs les plus forts reviennent fièrement à leur peuple lorsque éclatent les persécutions." (Th Herzl, l’état des juifs)"

En réalité, ceux qui disent qu’Herzl était "l’ allié des antisémites" n’ont rien compris. Ils n’ont pas compris que Herzl était en réalité soucieux du fait que le peuple juif retrouve sa fierté d’antan, qu’il redresse la tête et qu’il arrête de se comporter comme la caricature du "juif pleurnichard". La vision du sionisme par Herzl est une vision virile et l’antisémitisme d’alors pouvait, en quelque sorte, être "le coup de pied au cul nécessaire" afin que les juifs se bougent et redressent fièrement la tête. Mais en aucune manière, Herzl n’était lui-même antisémite, bien au contraire. Herzl voulait tout simplement clarifier la situation : soit les juifs s’assimilaient complètement, soit ils se prenaient en main et constituaient leur propre état à eux mais ce qui n’était pas supportable, c’était la situation de l’entre-deux qui amenait les peuples à de l’antisémitisme.

Herzl, n’en doutons pas une seule seconde, aurait été vomi par toutes les associations constituées en lobby en France aujourd’hui, tels le Crif ou la Licra, qui, à l’inverse, cherchent à enfermer les gens dans la victimisation permanente.

Winston Curchill : Sionisme contre bolchevisme

Churchill aurait-il des dons de prophétie ? Tout le monde se souvient de sa fameuse formule : "les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes des ’antifascistes" dont on mesure pleinement aujourd’hui la pertinence. Est-ce que ses écrits datant de 1920 concernant les juifs et qui résonnent aujourd’hui comme un coup de tonnerre, car en opposition complète avec les idées reçues, se vérifieront également :

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