Merci Micnet.
Bonjour Éric,
Si la précédente vidéo était plutôt consensuelle, celle-ci sera sans doute l’occasion de commentaires plus critiques (je ne parle pas des trolls que nous allons royalement ignorer).
Cette attention permettrait de mettre en évidence ceci : les premiers penseurs de la "société ouverte" (et c’est déjà valable pour Kant) se distinguent tout autant des nouveaux promoteurs de l’universalisme dissolvant que des anciens "ennemis" de la société ouverte qui rêvaient (ou rêvent encore) de fixer le monde dans une tradition éternelle.
Soyons simple : la société ouverte est pour Popper celle qui peut s’adapter sans se détruire, c’est celle où des réformes sont possibles sans passer par un bain de sang révolutionnaire, c’est aussi tout simplement celle où on peut procéder par expérience et correction comme nous le faisons dans le domaine de la connaissance. Ce n’est pas pour autant l’apologie du déracinement, ce n’est pas la négation de l’identité des communautés, ce n’est pas le refus des frontières. Mais c’est cependant la prise en compte du fait que l’irruption de l’individuation ne permet pas d’envisager une marche en arrière de l’humanité vers un âge d’or perdu.