Il n’y a qu’une méthode pour ceux qui veulent réellement
la paix et la démocratie, parler des enjeux, des intérêts, des points de vue de
ceux qui s’opposent, des causes que chacun évoquent et de l’enchaînement des
événements qui ont conduit aux affrontement et aux guerres et en sont aux
origines. C’est la seule méthode pour limiter, abréger, sortir et se prémunir
de la guerre et construire une paix
durable.
Pas
d’illusion à avoir. Rien n’arrête ce genre de tartuffes. Par les mêmes
mensonges mensonges si bien rodés que plus
personne n’est surpris. Si révélateurs de la nature des valeurs qu’ils
professent, derrière lesquelles ils cachent leurs intérêts et petits calculs
d’essayer une fois de plus de donner le change, de se faire passer pour les
propriétaires exclusifs et gardiens de la morale et de la démocratie en se
cachant derrière les malheurs des peuples victimes des guerres. Affichant un
humanisme surjoué, riche de bons sentiments et du silence sur ce qui les
dérange. Avec la perversion de faire de ceux qui depuis toujours alertent et
dénoncent les injustices et violation des droits, des coupables et des
complices.
Le
mérite de cette comédie grinçante si on peut le dire ainsi, c’est de donner à
voir quelles sont réellement les valeurs et convictions des uns et des
autres.
Cela
commence à bien faire. Toujours la même chanson que tentent d’imposer le chœur
des tartuffes bien servis par la ronde des médias qui nous disent sans ciller
où est le bien qui leur appartient en faisant dégouliner un moralisme de parade, nous menaçant
implicitement dans un premier temps d’être envoyés dans le camp du mal avant de
diaboliser et caricaturer ceux qui voudraient un débat public ouvert.
Des
médias aux mains d’oligarques, faut-il encore le rappeler, qui ont le pouvoir
et la puissance de fabriquer une opinion publique à leurs mains dans laquelle
ils voudraient bien nous enfermer en nous faisant tourner en rond. Derrière
laquelle ils cachent leurs manœuvres et intérêts qui supportent difficilement
la lumière.
Un
dernier mot à ceux qui pratiquent cette gymnastique politico-moralisante, votre
tartufferie se voit comme le nez au milieu du visage du clown et pour les
aveugles se flaire de loin.