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(---.---.227.83) 2 mai 2009 20:04

Ce monsieur a le droit de ne pas aimer cet asile/Internet et je pense qu’il n’est pas le seul.

Ceci dit, Alain Finkielkraut n’a pas toujours dit QUE des conneries.

« Car la culture, c’est la vie avec la pensée. Et on constate aujourd’hui qu’il est courant de baptiser culturelles des activités où la pensée n’a aucune part. » Alain Finkielkraut, La Défaite de la pensée, Gallimard, 1987.

Finkielkraut dénonce l’impasse du « tout culturel » qui confond selon lui toute activité avec un fait de culture et la politique du « tout culturel » du Ministre de la culture de l’époque (Jack Lang). Il considère que « l’École suit cette même pente [...] qui la détruit ».

La défense de la laïcité ; la défense d’une École républicaine ; une certaine idée de l’école et de la culture où l’idéal de transmission générationnelle, dans le temps, devrait prévaloir sur celui de communication entre contemporains, dans le présent et puis aussi, l’inquiétude - reprise d’un des thèmes-clés de la pensée heideggérienne - suscitée par la prolifération de la technique. Le privilège du présent qui caractérise les sociétés modernes, aussi bien que leur légèreté à ne pas vouloir s’interroger sur les questions de la technique, retrouvent l’interrogation de Finkielkraut sur l’héritage, la transmission, le rapport à la tradition.

L’imparfait du présent. Pièces brèves, Paris, Gallimard, 2002

voir Wikipédia. Reinette




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