Le libéralisme... a accompli l’idée que l’avenir des hommes ne lui est pas imposé par des forces plus grande que lui.
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La libéralisme... apporte l’idée que l’homme peut se fier a un ordre de droit qui transcende l’individu...
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Un droit qui transcende l’individu, n’est-ce pas une force plus grande que lui ?
Nous voilà déjà jeté dans la pensée paradoxale...
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Le libéralisme substitue à la foi en un Dieu moral, la foi en un droit produit par des lobbies liées aux puissance d’argent. La force qui dépasse l’individu est donc l’argent, car c’est lui qui guide les lois, par l’intermédiaire des lobbies.
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En l’an 1000, il y avait une liberté parfaite, l’état ayant disparu : c’était la liberté féodale, la possibilité des seigneurs de guerroyer sans contrainte, la liberté d’asservir les pauvres.
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Hobbes se trouva aux prises à la guerre civile en Angleterre, prit le parti du Roi, et s’exila... à Paris. Quand Hobbes fit paraître son oeuvre, le Leviathan, Cromwell avait déjà proclamé la République.
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Le libéralisme de Hobbes est donc une réaction au puritanisme tyrannique de Cromwell.
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Il va de soi que Hobbes ne réagissait pas à la situation en France, qui était réglée selon le principe du Roy très Chrétien, où la liberté était bien plus grande qu’en Angleterre à l’époque.
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Saint-Louis avait déjà créé les services publics, « les établissement de communs profits ». Par exemple, tout français pouvait déjà envoyer du courrier partout en France, ce qui eu un retentissement fabuleux en science (correspondance Fermat / Descartes, par ex).
Les ouvriers, eux, étaient protégés à travers le système des corporations de métiers, qui leur assurait des revenus réguliers et sécurisait leurs accidents de vie.
Le bien commun, qui relève du politique, et le bien particulier, qui relève de la personne, était soigneusement distingué et comme disait Louis XI « Je ne voy rien qui tant ayt destruit et adnihilée la puissance des
Romains, que ce qu’ils entendoient plus au bien particulier que au bien
commun. ».
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Notez, cette maxime pourrait pareillement versée au libéralisme « il entend plus au bien particulier qu’au bien commun », et renversée pour le communisme « il entend plus au bien commun qu’au bien particulier ». Le système français, intermédiaire, issu de la doctrine chrétienne, entend discerner ce qui ressort du bien commun et ce ressort du bien particulier, pour garantir une liberté maximale sans que ses inconvénients ne la menace en fin de compte.
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L’inconvénient du libéralisme est qu’il conçoit l’Etat selon la théorie Machiavélique, d’où « le léviathan », or l’Etat Français, à l’époque, est fondé sur la notion de service au peuple, selon la doctrine chrétienne, car c’est le Christ qui lave les pieds de ses disciples, et il indique aux apôtres « que celui qui gouverne soit comme celui qui sert ».