@Soulmanfred
Tu sais , je pense sincèrement que tu dois éteindre ta télé. Je suis sérieux car je ne suis pas paranoïaque mais je pense au contraire que tu es naïf.
Est ce que tu te rend compte de la situation dans laquelle on est ?
Si tu ne t’ en rend pas compte, je vais reprendre un texte de Michel Drac qui explique à mon sens le mieux la situation actuelle et peut etre comprendra tu pourquoi il est essentiel que la Russie s’ arme :
1.La crise actuelle n’est pas
une simple crise d’ajustement., on peut la regarder comme un
effondrement civilisationnel, un coup d’Etat ou une crise du sens.
Effondrement
civilisationnel, j’ai presque envie de dire religieux, parce que ce qui
implose, c’est une religion, une religion qui servait de soubassement à
une civilisation : la religion du Progrès. Cette religion annonçait que
l’humanité fabriquerait elle-même le Millenium, le millénaire d’or, par
la technoscience et le développement quantitatif indéfini.
Coup d’Etat, parce que les
« élites » de cette civilisation défunte vont tenter de sauver leur
rêve, jadis fait pour toute l’humanité, en le restreignant en gros à
elles seules, et, disons, à une minorité qui leur sera associée .
2.Depuis
2007, les dirigeants font semblant de diriger un système encore vivant.
En réalité, il est mort. Depuis 2007, ils maintiennent coûte que coûte
l’hologramme. Mais on approche du moment où l’hologramme va disparaître,
révélant le réel qu’il dissimulait.
Quand l’hologramme disparaîtra, le réel
obligera à prendre de vraies décisions, parce qu’il faudra bien décider
de ce qu’on fait pour gérer la catastrophe.
.Quelles sont les décisions possibles ?
En gros, il y a quatre voies que les classes dirigeantes actuelles peuvent suivre.
Commençons par dire
qu’elles ne suivront pas la voie qui devrait être suivie. Ce dont nous
aurions besoin, c’est tout simplement de refonder une civilisation
nouvelle. Mais les classes dirigeantes actuelles sont incapables
d’accomplir la révolution mentale nécessaire pour une telle refondation.
Restent trois voies possibles, dans le cadre de la paraphrénie institutionnelle de nos classes dirigeantes.
Première voie : la dictature sans la
guerre. Deuxième voie, la guerre limitée et la dictature. Troisième
voie : la guerre totale et la dictature.
3.. La
première option, pas de guerre, imposera une sorte de relégation d’une
grande partie de la population dans un univers de croissance
quantitative virtuelle, puisque c’est là qu’il reste des territoires de
croissance. Cela suppose une économie de pénurie dans le monde réel,
mais une débauche de distractions virtuelles. Toute la question est de
savoir si les classes dirigeantes estimeront qu’elles ont les moyens,
par le virtuel, de rendre la situation supportable, pour les
populations, dans un cadre non démocratique mais préservant les
apparences.
4. La
deuxième option, la guerre limitée pour s’emparer des matières
premières, consiste en gros à alléger le poids de l’ajustement supporté
par les peuples jusque là riches, en leur réservant une bonne partie des
futures capacités de production, ou en tout cas de consommation. Dans
ce cas, il faut s’attendre à une décennie d’opérations conduites sur le
modèle de ce qui vient de se passer en Lybie. C’est à mon avis le plus
probable. En tout cas, c’est semble-t-il ce vers quoi les classes
dirigeantes occidentales sont en train de se diriger.
5. Enfin,
il y a la troisième option : la guerre totale. Ce peut d’ailleurs être
une option forcée, si la guerre limitée dérape. A priori, cela paraît
impossible. Mais nous ne savons peut-être pas tout concernant les
armements stratégiques dont dispose l’Empire occidental. On ne peut pas
non plus exclure une décision allant dans le sens d’une diminution
brutale de la population mondiale, par un mélange de guerre
inter-étatiques et de guerres civiles métalocales, sur le modèle
esquissé par Huntington dans son choc des civilisations, mais appliqué,
sans la finesse de Huntington, par des brutes néoconservatrices.