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machiavel1983 (---.---.142.17) 20 décembre 2012 16:03
maQiavel

- Sur la société 

Tu vas voir que je m’inspire de cousin mais que je prends un chemin différent : 

Une communauté n’est pas une société. Comme je l’ ai écrit plus haut une communauté ’est un tout englobant et est "holiste « et "organique ». Dans une communauté les intérêts particuliers n’existent pas il n’existe que l’intérêt commun. Ce qui ne veut pas dire qu’ il n’ y a pas d’ individualités mais à la différence des sociétés, ces individualités n’ existent que pour la communauté et leur rôle est de donner le meilleur d’ eux même pour que la communauté arrive à ses fins. La société est un moyen pour ceux qui les composent d’ arriver à leurs fins personnelles ( aux origines la survie, puis la richesse etc ) , la communauté elle n’ est pas un moyen ,les fins personnelles n’ existent pas , il n’ existe que des une fins communes et le but de chacun de ses membres est d’ arriver à cette fin.

Je le redis, il y’ a plusieurs niveau de cohésion de société, parfois il existe un intérêt commun qui lui-même existe car il représente l’intérêt de tous ; parfois il n’existe plus aucun intérêt commun dans ce cas la société se dissocie. Dans les deux cas, et dans toutes les infinités de force de cohésion qu’ il y’ a entre les deux extrêmes , les sociétés restent par essence individualiste. Il n’y a par contre pas de niveau de cohésion dans une communauté, les individus sont unis par une force qui les dépassent individuellement (souvent spirituelle, par exemple l’Eglise primitive qui est la communauté des croyants)  mais par contre elle peut dégénérer en société.

-Le désir d’ avoir

Tu écris : « L’amour de l’argent est un désir d’avoir particulier. 

Donc condamner l’amour de l’argent, ce n’est pas condamner le désir d’avoir en général. » Je ne suis pas du tout d’ accord avec toi pour cette simple raison : l’amour de l’ argent n’existe que parce qu’ il permet de satisfaire le désir d’avoir, c’ est  la seule et unique raison de son existence .Quand dans les écritures on condamne l’ amour de l’ argent , on condamne le désir d’ avoir c’ est pourquoi il est écrit « car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira ».

C’est d’une cohérence implacable et radicale.

Concernant l’avoir tu me reproche de ne l’envisager que sur le plan matériel et je te réponds que c’est le cas : le croitre dans le monnayable et l’appropriable. Le spirituel et le moral concernent l’être. Ce que tu appelle « bien moral » est ce qui permet à l’être de croitre, on ne peut monnayer ces biens moraux.

-La volonté ou les motivations de cette volonté.

Je ne comprends pas cette distinction que tu fais. De toute façon, l’homme qui veut un yatch pour attirer les gens riches pour créer une société plus juste est dans l’erreur complète : il n’essaie pas de rendre la société plus juste, il veut la rendre moins injuste, il veut enjoliver la servitude car rien de juste ne découlera de l’injustice. S’il veut vraiment changer la société qu’il vende ses biens et les donne à ceux qui n’ont rien (cfr Jésus et le jeune homme riche), peut être que par ce exemple les autres riches feront la même choses et là les choses changeront radicalement. S’ils ne suivent pas son exemple tan- pis il a fait ce qui est bon.

Concernant le sens profond de nos actes, je suis d’ accord. 




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