L’emprise que tu évoques pour rebondir sur tes propres relations avec autrui se réduit plutôt à une influence, une aura, une sorte d’admiration commune se rattachant à des échanges plus ou moins consistants. S’agissant de Pierre Bellanger, c’est tout autre chose car cet homme qui est à la tête d’un puissant réseau radiophonique destiné en particulier aux adolescents et qui s’était constitué un petit harem composé en majorité de jeunes filles à l’égard desquelles il imposait du haut de sa stature une soumission telle qu’elles ne pouvaient que difficilement y échapper tant en en raison de l’immaturité inhérente à leur personnalité et à leur jeunesse (17 et 19 ans dans le cas d’espèce qui a concerné cette affaire) qu’à cause du charisme, de la rouerie, des inclinations sado-machosistes, de la perversité d’un homme qui les a manipulés froidement jusqu’au point d’en faire des esclaves sexuels. Il a instauré un système de débauche et d’asservissement qui a été poussé à l’extrême et qui ressemble étrangement au dernier ouvrage d’Alain Robbe Grillet qui est à la fois une apologie de la sexualité débridée et un hymne à l’inceste, le tout sous la coupe d’un maître qui use et abuse de son autorité de fait auprès de jeune fille captives et de sa propre fille mineure afin de leur faire subir les derniers outrages en leur imposant un rituel organisé qui se termine par...je te laisse deviner la suite...
En tout cas, la comparaison minimaliste que tu fais en jouant de surcroît avec les mots (maux) pour faire de l’esprit ou pour donner l’impression que les accusations qui sont reprochées à ce sale bonhomme sont équivalentes à une chasse aux sorcières reflète le peu de considération que tu accordes aux jeunes victimes qui sont l’objet parfois de manipulations insoutenables dont les auteurs méritent une sanction particulière.