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Joe Chip
(---.---.89.80)
19 août 2014 00:00
Mais, outre que la plupart des musulmans et des
juifs de France ne posent aucun problème (voire sont même plus
"français" dans l’esprit que certains abrutis anti-fachistes), traiter
des gens de "sous-hommes", non seulement ne me semble pas très
"chrétien" mais ne fera qu’accélérer ce conflit que vous redoutez !
Mais c’est très bien, continuons comme ça, on y va tout droit...
Loin de cautionner les propos de Louise Chantilly, cet argument ressassé de "la plupart des" me paraît malgré tout complètement artificiel.
Les troubles sociaux, bien entendu, ne sont jamais causés par la généralité des gens qui aspirent par définition à vivre selon des critères consensuels partagés par la majorité de la population, et ce, quelque soit le groupe concerné ou la nature du lien qui les rapproche collectivement : musulmans, chrétiens, français, gays, hétéro...
De mémoire d’homme, on a jamais vu "la plupart des" poser le moindre problème, il s’agit donc d’un argument d’autorité ou d’une lapalissade. C’est un fait, la plupart, l’immense majorité des gens, musulmans ou non, vivent en toute tranquillité dans ce pays. Et cela ne change rien.
Les problèmes sont toujours créés par une minorité d’individus à l’intérieur d’un groupe donné. Le film "La planète des Singes" illustre assez bien ce mécanisme (aucune comparaison douteuse sous-entendue). L’histoire démontre sans ambiguïté le pouvoir de sujétion des minorités organisées et politiquement actives sur la population générale, dont l’intelligence collective est inversement proportionnelle au nombre d’individus qui la compose (cf. attitude totalement imitative et simiesque de 300 millions d’Américains en 2003 face à une dizaine de néoconservateurs occupant le haut de la hiérarchie) alors que l’intelligence minoritaire, organisée en réseau, a des capacités d’infiltration, de subversion politique et d’adaptation beaucoup plus importante. Le sentiment de la majorité des gens n’a absolument aucune importance, c’est une illusion démocratique. On peut mettre des idées de paix, de gentillesse, d’empathie, de compréhension, de tolérance dans des centaines de millions de cerveaux, au bout du compte, il suffit qu’une minorité d’individus emplis de haine et mus par une volonté sans faille, parviennent à légitimer sa "cause" aux yeux de la majorité pour inverser totalement le rapport et faire basculer des millions de personnes dans la collaboration, l’agressivité nationaliste ou l’intolérance religieuse. Ce scénario s’est répété inlassablement durant l’histoire.
Les troubles sociaux, bien entendu, ne sont jamais causés par la généralité des gens qui aspirent par définition à vivre selon des critères consensuels partagés par la majorité de la population, et ce, quelque soit le groupe concerné ou la nature du lien qui les rapproche collectivement : musulmans, chrétiens, français, gays, hétéro...
De mémoire d’homme, on a jamais vu "la plupart des" poser le moindre problème, il s’agit donc d’un argument d’autorité ou d’une lapalissade. C’est un fait, la plupart, l’immense majorité des gens, musulmans ou non, vivent en toute tranquillité dans ce pays. Et cela ne change rien.
Les problèmes sont toujours créés par une minorité d’individus à l’intérieur d’un groupe donné. Le film "La planète des Singes" illustre assez bien ce mécanisme (aucune comparaison douteuse sous-entendue). L’histoire démontre sans ambiguïté le pouvoir de sujétion des minorités organisées et politiquement actives sur la population générale, dont l’intelligence collective est inversement proportionnelle au nombre d’individus qui la compose (cf. attitude totalement imitative et simiesque de 300 millions d’Américains en 2003 face à une dizaine de néoconservateurs occupant le haut de la hiérarchie) alors que l’intelligence minoritaire, organisée en réseau, a des capacités d’infiltration, de subversion politique et d’adaptation beaucoup plus importante. Le sentiment de la majorité des gens n’a absolument aucune importance, c’est une illusion démocratique. On peut mettre des idées de paix, de gentillesse, d’empathie, de compréhension, de tolérance dans des centaines de millions de cerveaux, au bout du compte, il suffit qu’une minorité d’individus emplis de haine et mus par une volonté sans faille, parviennent à légitimer sa "cause" aux yeux de la majorité pour inverser totalement le rapport et faire basculer des millions de personnes dans la collaboration, l’agressivité nationaliste ou l’intolérance religieuse. Ce scénario s’est répété inlassablement durant l’histoire.
Par conséquent, il convient de ne pas minorer les agissements de la minorité et sa dangerosité au prétexte que la majorité resterait sage et silencieuse.
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