Tout à fait d’accord avec vous.
L’autorité n’a pas nécessairement à conditionner, fort heureusement. Cela dépend de l’individu auquel elle s’adresse, de son vécu comme de son caractère.
Un esprit sagace saura davantage évaluer tout le bien qu’il peut tirer du savoir que l’autorité lui dispense, et celle-ci se fera d’autant moins sentir.
Et il est vrai également que l’autorité, la vraie, comme le disait en substance Hananh Arendt, est celle qui se fait dans le souci de voir la personne soumise s’élever, non pour l’abaisser. L’exemple des enfants est le meilleur en l’occurrence : je fais preuve d’autorité vis-à-vis de mes enfants, pas de "despotisme". Pourquoi ? Parce que je ne veux nullement les exploiter, mais sincèrement en faire des individus autonomes et responsables. Nous avons mutuellement, eux comme moi, intérêt à ce que les choses se passent le plus sereinement et le plus rapidement possible. S’ils en sont eux-mêmes convaincus, peut-être que le plus gros est fait.