Je suis pourtant lecteur d’Onfray, et il écrit des livres passionnants, où - paradoxalement ? - la radicalité de l’analyse est de mise.
Il semblerait, c’est triste, qu’il s’estime seul capable de "radicalité de la raison" (ou de "radicalité raisonnable") et qu’aussitôt qu’il s’agisse du contexte politique, tout projet radical soit de facto suspect et mit à l’indexe.
Il donne dans la peur (Onfray), et ce faisant, il se fait l’idiot utile du système. La peur est toujours mauvaise conseillère. On peut être critique, on peut être méfiant, on peut se garder de la tyrannie, sans pour autant verser dans les amalgames.
A entendre Onfray, le simple fait que de façon anecdotique, Mélenchon ait pu évoquer Robespierre lui retire toute crédibilité. C’est incroyable de verser dans pareille sophisme, dans pareil jugement péremptoire, et d’autant plus étonnant venant d’un homme par ailleurs extrêmement cultivé.
Mais peut-être est-ce là la révélation du côté obscure de Onfray : sa radicalité l’enferme lui-même dans une logique manichéenne, et dérive lentement vers une forme d’extrémisme mortifère.
Attention, cette vidéo est un sous-marin ultra-libéral.
Si ce n’en est pas un, alors c’est que les auteurs sont largement influencés par les doctrines libérale chères à Hayek et aux membres de la Société du Mont Pélerin.
Notez bien les passages : "pas de redistribution, mais plus de prospérité".
Le rapport entre le temps et le coût de fabrication d’un produit et le salaire n’a RIEN à voir avec le pouvoir d’achat.
Le gain - réel - de productivité réalisé durant les décennies précédentes ne profite pas aux travailleurs, puisque ce gain est essentiellement dû, d’une part, à la mécanisation et la robotisation des tâches (qui fait inévitablement perdre des emplois), d’autre part à la fragilisation des salariés qui, du fait d’un chômage de masse, de délocalisations et de destruction d’acquis sociaux et du droit des travailleurs, sont contraint d’accepter des boulots à des salaires de misère.
Alors, bien sûr on ne peut que reconnaître que les robots et les machines sont de meilleurs "travailleurs" que les humains (plus précis, plus fiables, qui n’ont pas besoin de congé, de sécurité sociale, qui ne se mettent pas en grève, etc.), on peut également se féliciter que ces machines font des tâches pénibles, dangereuses et répétitive à la place des hommes, et de ce fait leur dégage du temps libre.
Encore faut-il compenser le manque à gagner des travailleurs ainsi libéré de leur tâches !
On est loin, très loin du compte !
Je ne peux de toute façon plus supporter ce genre de discours MENSONGER et IMBÉCILE, je dirais même CRAPULEUX, que seuls ceux et celles qui ne font jamais leur courses, où n’ont pas à se soucier des prix ni du budget, peuvent souscrire.
J’ai moinssé, mais si je croise l’auteur, je l’entarte. GLOUP, GLOUP, ENTARTONS LES POMPEUX CORNICHONS !
Le symbolisme et l’ésotérisme, je connais bien, très bien même (une partie de mes passions, surtout le symbolisme). C’est pour cela, et précisément à cause de ce que tu dis, que je ne peux que rire (ou pleurer, c’est selon) des interprétations "rocambolesques" de LLP. Pour lui, tout est noi ou blanc, gentil ou méchant, bon ou mauvais, ... Il est sans nuance, absolutiste et souvent, son discernement est occulté par ses obsessions, ce qui détruit toute sa rhétorique et lui fait perdre toute crédibilité. Dommage pour lui, je suis sûr qu’il pourrait faire mieux. Mais il s’est lui-même enfermé dans son système de pensée extrême, alors je doute qu’il évolue. Cordialement.