hébé, ça n’a pas l’air de beaucoup vous intéresser, pourtant ce n’est pas si souvent que l’on a l’occasion de s’adresser à son député. Bon, je vous recopie les deux premiers paragraphes que j’ai écrits, je garde le troisième pour la députée vu que c’est un peu plus privé.

Madame la députée,

Nous sommes le peuple, et nous sommes comptables devant l’Histoire de nos relations avec les autres peuples. Cela est important, car sinon comment imaginer l’amitié franco-allemande, alors qu’aux siècles derniers nous avons été en conflit avec l’Allemagne ou la Prusse ? Cela est possible, parce qu’à l’époque, aux balbutiements de notre démocratie, le peuple n’avait pas trop son mot à dire sur les affaires de la guerre.

Or les représentants du peuple, les députés dont vous faites partie, vont avoir leur mot à dire dans l’hémicycle dans quelques jours, le 12 mars. Ce qui veut dire que toute parole, tout vote de nature à incriminer le peuple russe ou le président qu’il a largement élu pourra être interprété comme une inimité du peuple français envers le peuple russe. Or il n’en est rien, les Russes aiment la France et les Français aiment la Russie.