Il est surtout absurde de croire que la Grèce retrouvera des prêteurs après avoir failli à ses engagements et que sa situation financière sera durablement assainie du simple fait de la restructuration de sa dette ou de son effacement partiel voire total.
Le déséquilibre de son commerce extérieur est bien trop élevé pour se résorber d’un coup de baguette magique, en 2008 importations : 93.91 millions €, exportations 29.14 millions €.
Ce sont bien d’une part les fonds structurels européens et les possibilités d’emprunt liés à l’appartenance à la zone Euro qui ont permis à la Grèce d’augmenter le niveau de vie de ses habitants. L’Etat grec a distribué de l’argent qu’il empruntait et les grecs ont consommé des bien d’importation. Il n’y a pas eu en Grèce de réelle augmentation de la production de richesses.
L’Argentine ne peut servir de modèle pour la Grèce, son commerce extérieur est excédentaire, elle dispose de ressources naturelles bien plus importantes, sa dette était moindre et la conjoncture économique était moins mauvaise lors de ses difficultés.