@M.
Kout : Bravo, vous avez tout faux !
Le
capitalisme tend vers l’extermination de l’espèce humaine et son
remplacement par d’une part un petit nombre de jouisseurs dégénérés,
d’autre part des machines.
Le
communisme n’est pas une tendance, c’est un objectif, donc par
définition il ne tend vers rien du tout.
Ce
que vous appelez communisme est un capitalisme d’état contrôlé par
un petit nombre qui prétend constituer l’émancipation en marche des
masses, mais qui n’est rien d’autre que leur asservissement par une
oligarchie d’état plutôt que par les marchés : cela n’a rien à
voir avec le communisme. Lorsque les travailleurs ont la propriété
de leur moyen de production et produisent en quantité suffisante
pour couvrir les besoins de l’ensemble de la société, c’est le
communisme, et donc par définition, ce n’est pas l’état qui possède
ces moyens de production ni ses fruits. Bref, la socialisation de la
production n’équivaut absolument pas à son étatisation.
Machiavel
: pourquoi joues-tu au cancre ? Tu crois qu’on a attendu Jésus
Christ pour savoir qu’il faut partager les richesses, que les hommes
sont égaux, ou qu’ils doivent être leurs propres maîtres ? Ces
sortes de sagesses sont bien plus anciennes que ton gourou
imaginaire, et étaient à l’oeuvre dans bien des sociétés
primitives et archaïques. D’après toi, qui nous explique la ferveur
communiste russe par le contexte chrétien, et voyant en cela un
argument sérieux pour défendre la pertinence du concept d’un
socialisme enraciné dans la chrétienté, c’est quoi le pourcentage
de chrétiens parmi les masses chinoises et vietnamiennes qui avaient
adopté l’idéal communiste ? Foutaises donc, brassage d’air, blabla
inconséquent, comme d’habitude. Tu n’es pas à une ânerie près
remarque, et Soral en étant un pourvoyeur assidu, je gage que tu
n’as pas fini de te vautrer...
PS
: si comme Chavez j’étais un Chrétien et un socialiste convaincu,
je ne manquerais pas de défendre la convergence de ces doctrines, et ceci me paraît être un pur truisme. Pour ce que sont les faits,
99% des théocraties et clergés du monde, dans l’histoire, ont
combattu l’idéal communiste, et ce n’est pas par
hasard : l’émancipation des masses est incompatible avec l’existence
pérenne d’un clergé quel qu’il soit. Par contre en général les
églises aiment bien les nazis et les fachos, c’est plutôt eux leurs
copains. Or quand les clergés seront matés par la masse des esprits
libérés de l’obscurité dans laquelle les plonge la tyrannie
capitaliste, ce qu’il reste de votre quincaillerie spirituelle du
fond des âges pourra être remplacé par de véritables
spiritualités, basées sur la connaissance, la raison et la
sensibilité des masses humaines, et non sur quelques illuminés plus
ou moins imaginaires du proche-orient, de la jungle amazonienne, ou
de quelque autre contrée arbitraire.
Il
y a du vrai dans les mièvreries que tu étales, mais aucune
consistance.