Sur la collaboration

Il y a eu aussi une collaboration des juifs aussi bien institutionnelle, comme celle de l’ UGIF décrite par Rajsfus, mais aussi individuelle et de haut niveau comme celle :

-de Mandel Szkolnikoff, dit ’monsieur Michel’, fournisseur no 1 de tissus de la Gestapo, roi du marché noir et qui à la fin de la guerre était richissime, il dinait avec Himmler chez lui dans son hôtel à Paris, et quand la police espagnole l’ a arrêté à un moment, il avait l’ équivalent de 700-800 millions d’ euros en bijoux avec lui !

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2007-01-26/ombres-et-lumieres/916/0/100954 

-de Joseph Joanovici, dit ’monsieur Joseph’, grand fournisseur en métaux, affaire mieux connue puisqu’ il a été jugé

C’ est curieux parce que Léopold Trepper, le grand résistant chef de l’ Orchestre Rouge a aussi fournis du matériel à l’ armée Allemande, ce qui lui permettait de faire du renseignement et de connaitre les besoins de cette armée, selon Gilles Perrault. Son évasion est elle-même assez mystérieuse, son retournement, lui ont entrainé des ennuis de retour en Russie. Parfois les cas sont compliqués, il a été libéré finalement. 

Donc il n’ est pas question de nier une collaboration même forcée de certains, chacun devrait faire la part des choses, et de son côté, la question étant assez grave.

Je trouve incroyable cette situation dans le débat ’mon père était collabo’ de cette émission où Marie Drucker, petite fille d’ Abraham Drucker, médecin chef de Drancy, interroge le journaliste Dominique Jamet et de Jean Pierre Azéma, fils d’ ultracollabos, (à partir de la 33 ème minute de la vidéo) Du poids des questions !

http://www.tagtele.com/videos/voir/77591/1/ 

Soit on n’ en parle pas pour faire la paix, soit on en parle mais dans ce cas que l’ on dise tout !