Cette dernière proposition est fausse.
Il suffit de voir la mort naturelle.
C’est le désordre interne à la chose qui la fait périr.
D’autre part cela ne vient pas au secours de la fausseté de la proposition précédente :
Toute chose veut survivre.
Or le suicidaire veut mourir.
Donc toute chose ne veut pas survivre, c’est faux.
D’ailleurs, le suicidaire est sujet à un certain désordre interne.
Bref, que cette chose emploie un moyen particulier pour parvenir à sa fin, n’empêche pas que cette proposition fondamentale au sujet de "la fin des choses", telle que posée par Spinoza, est fausse.