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loph loph 5 février 2013 18:35

vous, les gauchistes, vous changerez jamais. vous resterez toujours les mêmes ignares haineux et jaloux planqués dans la fonction publique ou une grosse boîte, et dont la connaissance du monde se résume aux mauvais articles de l’huma ou du monde diplo.

Ah oui ? La presse est ce qu’elle est, pas plus, pas moins. Et je n’ai pas besoin qu’on me colle une étiquette gauchiste ou autre, je suis avant tout un terrien un jour là, le lendemain disparu. Je n’en suis pas moins heureux de ma vie, et crouler sous l’accumulation de produits n’est pas mon idéal, ça je vous l’accorde.


la plupart des patrons en France, quelque chose comme plus de 80%, c’est des patrons de petites boîtes. Genre l’agriculteur avec son exploitation, le mec qui tient une pizzeria, l’architecte ou le notaire, le garagiste, etc.... ou moi qui en tant qu’indépendant suis mon propre patron. Il y a des cons partout, et il y en a certainement qui traitent mal leurs employés, mais tous connaissent très bien chacun de leurs employés parce qu’ils en ont moins d’une dizaine et qu’ils bossent ensemble depuis des années, comme dans une famille.......

quant aux plus grosses boîtes, qu’est ce qui vous permet de juger des gens que vous n’avez jamais rencontrés et que vous ne rencontrerez jamais ? et à qui vous devez le financement mensuel de votre branlouille de gauche qui vous permet apparemment d’émettre des jugements, par le biais de votre salaire ou de l’impôt ? 

Chacun peut faire preuve d’avis, on a un organe pour ça. Le pognon quant à lui ne remplace pas la pensée, du moins je l’espère.

enfin, et là je me marre carrément : oui, c’est nase de bosser 80h quand on peut passer son temps à rien glander tout en crachant sur un vague système qu’on ne connaît ni de près ni de loin et sur quiconque a le culot de réussir sa vie. Pourquoi on bosse 80h par semaine ? à cause d’un truc qu’aucun gauchiste ne comprendra jamais : parce qu’on peut aimer travailler (quelle horreur !!!!) et faire quelque chose de sa vie, et éventuellement faire en sorte que sa vie et celle de ses enfants soit meilleure, parce qu’on a une dignité et un amour propre et qu’on aime la vie, trucs inconnus quand on est un petit-bourgeois de gauche (je connais pas de gauchiste pauvre....) donneur de leçons abonné aux anti dépresseurs.

Réussir sa vie ? Dans la mesure où elle est vouée à assurer le cycle vital, quiconque y est parvenu : 7 milliards sur terre ! En croissance de surcroît ! Ça c’est bien ? Par contre réussir son parcours social, pour qu’il mène aux déséquilibres qui me choquent en tant que terrien, ça n’est à mon sens pas une réussite.
Plutôt envisager comme réussite sa plénitude morale. Et là, force est de constater que mes deux semblables, sujets du reportage, ont perdu la mesure. Je ne les blâme pas, pas plus que je ne les félicite. La réalité est trop aléatoire pour qu’on la soumette à nos exigences. Les résultats sont évidents : on y laisse son temps, sa santé et les réalités qui pourraient nous être profitables (entre autre, nos rapports avec les enfants qui eux aussi se construisent en nous regardant...)...

Mais peut-être sommes-nous tellement éphémères que nous n’avons pas le temps de mesurer nos agissements et d’en déduire une approche à la réalité qui soit équilibrée. La civilisation ne nous laisse guère le choix, même en aimant ce qu’on fait, ce qui est mon cas, tout fonctionnaire que je suis.

Quant à ma vie, je ne la veux pas meilleure, juste que La Vie ne soit plus le prétexte à cette démesure qui caractérise la civilisation actuelle. Il y a eu je ne sais combien de génération avant nous, il serait peut-être bon qu’il y en ait encore autant DERRIÈRE nous... et que nous leur transmettions un environnement propice à la reproduction du cycle vital.

Cordialement YUL K.,

loph




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