Les anecdotes de Ménard sont intéressantes, notamment celle
de Pulvard qui dit qu’on ne dit pas arabe, on dit maghrébin (même si on parle
d’un arabe syrien, maghrébin quand même ) et on ne dit pas noir , on
dit black.
La dernière vidéo me fait réaliser mon bonheur de ne plus
avoir de télé, ces journalopes sont insupportables c’est hallucinant, on se
demande pourquoi les gens les écoutent encore …
Sur le fond, Ménard dit vrai, mais il est incomplet :
Les journalistes ont
un cerveau collectif commun, càd
ont la même idéologie et pensent à peu près
la même chose sur tous les sujets sur le fond, seules les nuances
diffèrent ce qui donne l’illusion de liberté au spectateur consommateur
d’information. On ne leur donne pas d’ordre (ça les scandaliserait) ils pensent
par eux mêmes mais leur réflexion va toujours dans
le même sens, la réflexion tourne en circuit fermé dans un
système d’auto-cautionnement. Ce cerveau collectif est pris une dynamique
qui dépasse les capacités d’action des individus qui composent le collectif.
Donc pour eux ils sont libres et quand ils disent qu’ils le sont, ils le
pensent réellement ! C’est l’inconscient collectif médiatique qui
constitue le pouvoir médiatique qui tape sur les journalistes qui pensent
différemment et qui pratique l’auto censure.
Mais il
existe aussi au sommet du système médiatique une conscience, qui agit de
façon coordonné, qui donne les impulsions pour la fabrication de
l’opinion. C’est à eux de s’assurer que l’inconscient collectif aille dans le
sens voulu, qui lui fournit les outils avec lesquels cet
inconscient collectif va fabriquer le produit !
Cette conscience est au service des puissances d’argent et d’autres puissances plus difficilement catégorisable.
Pour ce qui est de l’influence et la pression du milieu politique sur le milieu médiatique, je
dirai que c’est plutôt l’inverse : c’est le pouvoir médiatique qui influence et qui met
la pression sur le milieu politique. Dans
la pyramide du pouvoir, le média est au dessus du politique !